2. Sur la route : une Classe C enfin à la hauteur
Pour la Mercedes Classe C, la gamme diesel est pour le moment chapeautée par cette version 220d. Un quatre-cylindres diesel de 200 ch, fourni d’office avec la transmission automatique à neuf rapports. Avec ses 197 ch, la V60 B4 est pareillement dotée (8 rapports). Toutes deux bénéficient de la micro-hybridation permettant de grappiller quelques gouttes de carburant, d’offrir un léger boost à l’accélération (peu sensible), mais surtout de disposer d’une douceur de fonctionnement bien agréable. L’un comme l’autre met en veille et redémarre son mazout avec une certaine discrétion.
Une fois en route, la Volvo déçoit cependant par le manque flagrant d’insonorisation de son moteur. S’il maîtrise parfaitement ses vibrations, son râle aigu et très présent étonne même dans cet écrin très douillet. La Mercedes fait beaucoup mieux à ce niveau, ne laissant entendre sa machinerie en action que lors des fortes accélérations. En revanche, l’allemande ne fait pas aussi bien côté confort que sa rivale. Dans cette finition AMG Line aux ressorts raffermis et aux jantes remplissant généreusement les passages de roue, le niveau de filtration est perfectible.
Qu’il s’agisse d’insonorisation (pour la Volvo), ou de confort (pour la Mercedes), tout s’arrange une fois sur la route, ces deux breaks trouvant sur ce territoire un terrain fertile pour déployer leur talent. Tenue de cap imperturbable, insonorisation réussie, direction bien calibrée et surtout consommations vraiment basses. Mention spéciale à la Mercedes, qui avec ses moins de 6 l/100 km, se montre particulièrement frugale et peut sans soucis s’affranchir d’étapes dépassant les 1 000 km (chose devenue rare). La Volvo V60 fait à peine moins bien avec un très bon 6,7/100 km relevé pendant notre essai.
L’autre très bonne surprise de la part du modèle à l’étoile, c’est son comportement dynamique enfin à la hauteur. Reposant sur une nouvelle plateforme et posée sur des trains roulants très sophistiqués, la Classe C break s’en trouve presque transfigurée. Sa direction manque certes encore de communication sur l’état d’adhérence et sa pédale de frein reste un peu molle à l’attaque, mais le comportement dynamique n’appelle aucune critique. Précisément menée par le train avant, agile et presque amusante aux limites, l’allemande maîtrise ici très bien son sujet. Difficile d’en dire autant pour la V60, qui fait de la sécurité et de la confiance ses maîtres mots. Sa direction un poil moins consistante, et le grip moins efficace sur chaussée mouillée n’incitent pas à monter le rythme. La suédoise reste rassurante en toutes circonstances mais n’aime pas être bousculée. Son credo, c’est le confort, et elle l’applique à la lettre.
Sur la route | Mercedes Classe C 220d break AMG Line | Volvo V60 B4 197 Inscription Luxe |
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Agrément moteur | ||
Agrément boîte | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Emissions polluantes à l'usage | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 15,8 /20 | 12,7 /20 |
Sécurité | Mercedes Classe C 220d break AMG Line | Volvo V60 B4 197 Inscription Luxe |
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Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 13,5 /20 | 13,5 /20 |
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