2. Sur la route, efficace mais grognon
La Volkswagen Transporter de l'année voit ses motorisations évoluer quelque peu. Quatre propositions au menu, déclinées autour du 2 litres TDI et toutes conformes aux nouvelles normes Euro 6d Temp. L'entrée de gamme se fait avec un 90 chevaux, couplé à une boîte de vitesses mécanique à cinq rapports. C'est d'ailleurs le seul dans ce cas. Cette motorisation prend la place du 84 chevaux existant jusqu'alors. Au dessus apparaît le 110 chevaux, qui remplace les 102 et 114 chevaux précédents, en association avec la boîte manuelle à six rapports. Toujours plus haut, voici le 150 chevaux, proposé soit avec la boîte mécanique à six rapports soit avec la boîte à double embrayage à 7 rapports DSG7. L'offre moteur se termine avec le 198 chevaux, qui n'est proposé qu'en boîte DSG7.
Sur la route, et au terme des quelques kilomètres que nous avons pu effectuer à bord d'un 150 chevaux, le Transporter conserve toutes ses qualités. Il est efficace et performant, son comportement reste très sain avec un amortissement de bon niveau, de bonnes tenues de trajectoire. Ce 150 chevaux est de plus bien servi par la boîte mécanique, précise et bien étagée. Un défaut en revanche sur cette version. L'insonorisation semble insuffisante et le Transporter s'avère vraiment grognon sur les accélérations franches et les montées en régime. C'est surprenant, tant on ne s'attend pas à faire ce constat sur un Volkswagen. La version DSG 7 est quant à elle un vrai régal. Les accélérations sont linéaires et la boîte fait parfaitement son travail, notamment en zones urbaines. Les bruits moteurs semblent plus contenus, en tout cas moins flagrants. L'agrément de conduite est placé ici à un haut niveau.
Côté consommation, le constructeur n'a pas encore de valeurs à communiquer et nous n'avons pu effectuer sérieusement nos propres mesures au vu des conditions de circulation.
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