2. Sur la route
La découverte du Sprinter est positive. L’habitacle offre une ergonomie bien pensée avec un volant multifonctions sans trop de boutons et donc assez pratique. De même, les ingénieurs ont intégré des rangements à profusion pour bouteilles, téléphone, dossiers, etc. Trois compartiments, un peu trop profonds, sont aussi implantés au-dessus de la planche de bord.
À noter que ces derniers possèdent un tapis antidérapant qui évite de voir par exemple ses stylos s’éparpiller dans l’habitacle lors du premier virage venu. Sur notre modèle d’essai, une capucine scindée en deux optimisait encore les possibilités de rangements.
La présentation est très correcte mais le dessin de l’ensemble, avec cet écran de 10,25 pouces au-dessus de la console centrale, laisse dubitatif. À l’image de la berline Classe S, Mercedes a souhaité faire monter en gamme son Sprinter. Au moment de la conception en laboratoire, ce projet pouvait se révéler judicieux. Néanmoins au-delà de l’esthétisme, une question se pose. Comment cet équipement vieillira avec des professionnels régulièrement confrontés à des conditions plus rugueuses (terre, boue, poussière, etc) que le milieu feutré de la grande remise ?
La finition, enfin, malgré quelques assemblages perfectibles sûrement consécutifs au fait que nous testions des modèles de présérie, est de bonne qualité. Petit détail significatif du soin apporté, Mercedes a installé un petit coussinet sur l’accoudoir de la porte bien agréable. Cependant, cet exemple agréable attention ne se retrouve pas partout. Après plusieurs kilomètres, le Sprinter de troisième génération apporte quelques désagréments inhabituels de la part de Mercedes.
Ainsi, l’attention portée sur l’insonorisation est en retrait par rapport aux autres modèles de la marque. Les bruits aérodynamiques génèrent un niveau sonore assez élevé et le moteur se fait parfaitement entendre. Notre modèle d’essai L2H2, motorisé par le 4 cylindres de 114 ch accouplé à une boîte manuelle à 6 rapports, n’aimait pas les montées en régime un peu vives. Le mieux est donc de profiter de sa souplesse à bas régime ou de se caler à une vitesse pas trop excessive sur autoroute. Concernant l’amortissement, les ingénieurs nous ont expliqué qu’ils avaient assoupli les réglages par rapport à l’ancienne génération. Notre parcours d’essai n’a pu que confirmer ses dires mais le fait est que le nouveau Sprinter est devenu un peu trop « mou ».
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