Superbike: Les larmes à venir d'Imola
Au soir de la course du mondial Superbike d'Imola, des larmes d'émotion risquent bien de se conjuguer avec les éclaboussures de champagne. Car tout est réuni pour un second sacre de Bayliss dans la catégorie, sur une Ducati, après une saison exemplaire. Mais pas seulement.
Car, au soir de cette étape, une légende aura foulé une dernière fois la piste du circuit Enzo et Dino Ferrari. Une figure adulée et qui aura fait de son numéro 7, l'autre bannière sous laquelle se retrouve les authentiques passionnés de la moto. Ce pilote, c'est Pierfrancesco Chili.
Chili, c'est vingt ans de compétition à user son cuir sur des 250, des 500, pour se révéler en mondial Superbike, notamment chez Ducati puis chez Suzuki Alstare. A quarante deux ans, il a décidé, le cœur gros, que cette saison 2006 serait sa dernière, après une mauvaise chute lors de tests à Misano avec une douloureuse fracture du bassin à la clé qui lui a brutalement rappelé que rien n'était éternel.
Déjà, ses adieux à Brands Hatch avaient été poignant, tant la popularité de cet Italien auprès des Britanniques est grande. A Imola, même si le circuit risque de résonner de la fête que Ducati donnera en cas de couronnement de Bayliss, beaucoup auront aussi une pensée pour Pierfrancesco.
Mais l'icône ne quittera pas pour autant le milieu ; il sera, l'année prochaine, le team manager de son team actuel, DFX'Trême Honda.
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