Superbike: La saison 2013 sera-t-elle la dernière des Superstocks ?
Si 2013 sera la saison du statu quo au lendemain de la prise en main des commandes du paddock du Superbike par la Dorna, celui-ci ne devrait pas survivre à l'aube du millésime 2014. Une année qui s'annonce pour le moins comme le vrai début de la nouvelle ère. Carmelo Ezpeleta, adoubé par le président de la FIM Vitto Ippolito a déjà signifié que les budgets dans le milieu devront être réduits de manière drastique. Par ailleurs, une vraie synergie devra être mise en place avec les Grands Prix, sur le principe de base que la nouvelle acquisition sera le miroir des motos proposées sur le marché alors que de l'autre côté, seuls les prototypes auront droit de cité.
La conséquence de cette philosophie se traduira par un rapprochement des futures machines du mondial vers ce qui est vendu dans les concessions. La valeur ajoutée technologique est donc amenée à se faire de plus en plus discrète tant en Superbike qu'en Supersport, ce qui rapprochera immanquablement les machines de ce qui existe déjà en Superstock tant 1 000 que 600. D'où cette question pertinent soulevée par Motosprint : quelle légitimité restera-t-il à ces deux dernières catégories ? Sans doute aucune !
Qui plus est, pour les droits télévisés, vendre un ensemble à quatre disciplines n'est pas ce qui se fait de mieux. Trois, c'est bien, comme pour les Grands Prix, si bien que la future catégorie d'entrée du mondial sera sans doute ouverte à des sportives de 250cc. Un terrain de jeu pour les Ninja 300 et autres Honda CBR 250 ou une extension édulcorée du Moto 3 ? La question est ouverte.
Reste que cette évolution générale du Superbike et du Supersport, commandée par la conjoncture, est depuis longtemps conseillée par un Philippe Debarle que l'on compte parmi les pionniers du milieu. L'intéressé avait même réfléchi un temps à une discipline inédite partageant cette démarche pour des courses outre-mer durant la trêve hivernale...
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