Si vous possédez une Koenigsegg Jesko, ne la conduisez surtout pas
Mauvaise nouvelle si vous possédez un exemplaire de la supercar suédoise : vous n’avez plus le droit de la conduire au risque de la voir partir en fumée.
Petit constructeur de supercars bien connu des amateurs au même titre que Pagani, Koenigsegg fabrique des super-sportives à la puissance colossale et à la tarification élitiste. Après les CC8S, Agera et autres Regera, l’enseigne suédoise commercialise désormais la Jesko, une berlinette à moteur central arrière développant 1260 chevaux (ou 1600 avec de l’éthanol comme carburant). Coûtant environ trois millions d’euros, cette sportive vise d’ailleurs le record de vitesse dans sa déclinaison Absolut.
Malheureusement, les rares propriétaires déjà livrés devront renoncer à la conduire pour une période indéterminée. Un exemplaire de l’auto vient de partir en fumée en Grèce, après avoir démarré et quitté la devanture d’un hôtel. Suite à ce problème, Koenigsegg a demandé aux clients de la Jesko de ne plus conduire leur voiture en attendant que la lumière soit faite sur l’origine du mal.
Que vaut la fiabilité des Koenigsegg ?
Les koenigsegg restent évidemment des voitures très rares. Et contrairement à Bugatti ou Pagani, le constructeur suédois n’accepte pas de laisser les journalistes essayer ses produits dans de bonnes conditions (avec de vrais roulage sur circuit ou de bonnes sessions routières). Il plane donc toujours un certain mystère sur ces machines dont on ne connaît pas vraiment le potentiel réel de performances. Koenigsegg s’était attaqué au record chronométrique sur la Nordschleife à l’époque de sa One:1, mais l’auto avait fini dans le rail. La voiture avait bien réussi à établir un record chronométrique sur le circuit de Spa-Francorchamps, mais ce dernier avait été effacé assez facilement par l’ancienne Porsche 911 GT2 RS à la fiche technique nettement plus modeste.
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