Shark Street-Drak : l'essai
Pour 2019 Shark enfonce le clou en offrant à son jet Drak un look encore plus méchant. Répondant au nom de Street-Drak, le marseillais ne passera jamais inaperçu. Uniquement pour les frimeurs ou également pour les "rouleurs". Verdict.
Le Street-Drak est l'évolution du Drak né en 2012. 25 coloris disponibles, une gueule de tueur… le jet mise clairement sur le look pour séduire. Marquant par son style affirmé que l'on trouvera génial ou ridicule (mais jamais banal) il ne laissera "dégun*" indifférent. Mélange d'agressivité avec son masque aux arêtes saillantes et de douceur avec sa coque ronde, il cultive les paradoxes. Un casque singulier pour ceux qui veulent se démarquer.
JET
Son fond de commerce est clairement le look mais le Shark ne mise pas tout sur sa plastique, héritant d'une finition soignée et d'un assemblage précis. Qualitative, la garniture interne se montre agréable, douce et confortable dans la lignée de ce que propose habituellement le français. Le démontage du masque (et son remontage) peut compter sur son système de fixation Easy Clip qui ne nous a posé aucune difficulté lors de nos essais. Même remarque concernant l'écran avec un système de crochets bien fait.
Si la manipulation de l'ensemble écran/ masque se montre correcte le casque sur la tête, il n'en sera pas de même lorsqu'on ne le porte pas, on le regrette d'autant plus que l'enfilage système baissé n'est pas des plus agréables. Dommage car un jet se doit d'être pratique à l'utilisation car susceptible d'être mis et enlevé plus souvent qu'un casque touring ou racing. Reste à savoir la durée de vie du bandeau élastique après plusieurs mois de service (soulignons qu'en un mois d'utilisation aucune faiblesse n'a été décelée). Du côté du poids le Street-Drak s'en sort bien avec 1 269 grammes vérifiés (taille S) dans sa version la plus équipée (masque).
PLUTÔT SURPRENANT
Trouvant immédiatement sa place le jet n'a pas besoin d'être ajusté pour se montrer confortable tant au niveau de la coiffe que de l'ensemble écran/masque. Appréciable avec un bon dégagement au niveau des oreilles et des cannelures laissant libre passage aux branches de lunettes. Le panorama ici proposé pourra être déroutant pour une utilisation route, offrant un champ de vision comparable à un équipement off-road. Résultat un champ de vision réduit notamment sur le plan latéral… demandant une gymnastique et un temps d'adaptation pour s'y habituer vraiment… surtout en ville où les contrôles latéraux sont omniprésents.
Le comportement du Street-Drak nous a surpris… en effet, le Shark s'en sort mieux que l'on aurait pu l'imaginer avec des prestations légèrement supérieures à un jet urbain basique. Si l'insonorisation est plutôt bonne le heaume entièrement équipé (pour le segment), le niveau sonore montera d'un ton en roulant uniquement avec l'écran. Notons que le couvre-chef n'est pas du tout prévu pour se balader l'écran en l'air… perturbations, turbulences (etc) vous le rappelleront rapidement.
Street par définition ce Drak donnera le change jusqu'aux frontières des 100 km/h, au-delà on passe dans un monde beaucoup plus flou… mais là n'est pas sa vocation. Dommage que son unique prise d'air ne soit pas efficace du tout car sa manipulation ne pose aucune difficulté. Bonne nouvelle le traitement antibuée de l'écran prend son rôle au sérieux tout comme le traitement anti-rayures (intérieur et extérieur) probant.
BILAN
Comme souvent Shark sait se montrer précurseur voire faiseur de tendance, le street-Drak en est la preuve. Clairement à part dans la production actuelle, contribuant à son charme, le jet est une bonne surprise. Offrant un comportement en dynamique qui n'a rien à envier à la concurrence, le français se montre confortable et offre un bon équilibre général si on l'utilise dans le cadre pour lequel qu'il a été conçu.
Si son champ de vision est dans la lignée des équipements TT (casque + masque) force est de constater que le jet sait être séduisant au quotidien… et quel style.
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