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Salon du véhicule de loisirs : mais qui sont ces camping-caristes qui font le succès de cette édition ?

Avec un nombre de visiteurs en hausse, le salon confirme l'engouement pour les fourgons aménagés et les camping-cars. Mais qui sont les adeptes de ce mode de vie, et de déplacement ? Nous sommes allés à leur rencontre sur l'aire qui leur était spécialement destinée au parc des expos de Paris-Nord Villepinte.

Salon du véhicule de loisirs : mais qui sont ces camping-caristes qui font le succès de cette édition ?

C'est un immense champ de camping-cars et de fourgons. Juste devant le salon, près de 200 utilisateurs de véhicules de loisirs se sont rassemblés, parfois pour une ou deux journées, parfois pour la semaine. Leur but ? Se retrouver, mais aussi voir les nouveautés exposées. Nous sommes allés à leur rencontre.

Parmi ces visiteurs particuliers, on retrouve Nicole et son chien Love. Elle est une adepte de la maison roulante depuis toujours. « Car mon mari est président du Stock-car club de France ». Chaque week-end, ils écument les circuits français et effectuent 25 000 km par an à bord de leur profilé Bürstner, toujours en compagnie de Love, leur petit chien. S’ils sont venus au salon, c’est pour voir les nouveautés, « pas pour changer notre camping-car. Pas tout de suite, il n’a que deux ans ».

Des prix qui ont explosé

Un peu plus loin, Edith se tient dans l’encadrement de la porte de son Intégral Frankia. Elle et son mari sont venus passer quelques jours sur cette aire de Villepinte avec une idée en tête : changer de monture. « Mais on a changé d’avis en voyant les prix ». Car leur Intégral, acheté 110 000 euros il y a 13 ans a beaucoup augmenté. « Le même modèle, ou presque, coûte aujourd’hui 178 000 euros ». De quoi faire réfléchir le couple à la retraite depuis peu et qui compte bien se servir plus souvent de son camping-car. « Jusqu'à présent, on se contentait de courts week-ends et de vacances, en profitant un maximum de chaque moment pour changer d’air ». Mais dorénavant, ces moments peuvent être prolongés. Ils le seront à bord de leur modèle actuel.

L'Intégral d'Edith va continuer à la suivre, elle et son mari. Son remplacement est trop cher.
L'Intégral d'Edith va continuer à la suivre, elle et son mari. Son remplacement est trop cher.

Ces deux couples attablés autour de l’apéro sont en pleine discussion. Camping-car ou fourgon ? Ils hésitent. Surtout Bruno, adepte du bon gros camping-car depuis 40 ans. « J’en ai eu 7 ou 8 ». Aujourd’hui que ses enfants sont grands, il craquerait bien pour un fourgon, plus petit et plus maniable. Mais sa femme s’y oppose : « pas question. Je tiens à accueillir mes petits enfants ». Comme Edith, ils conserveront donc leur Intégral. Son copain attablé à ses côtés est quant à lui un convaincu de frais. À force de monter à bord de celui de Bruno, il a fini par acheter lui aussi un camping-car, il y a 4 ans.

Un fourgon neuf d'accord,  avec un lit fixe

Dans l'un des rares coins de verdure de l'immense parking, Diana et James  sont des fans du fourgon depuis 15 ans. Ils sont deux, accompagnés de leur chienne Lucie. Leur fourgon Renault Master aménagé jauge déjà ses 15 ans, sans avoir rencontré le moindre problème. Ils sont venus exprès de Nottingham en Angleterre jusqu’à Villlepinte moyennant 7 heures en conduisant sur le côté gauche puis sur le côté droit après un passage sous la Manche.

S’ils sont là, c’est bien dans le but de changer leur fourgon. "Ils sont moins chers en France qu'en Angleterre". Un changement qui n'est pas lié au vieillissement du leur, mais en raison d’un problème de lit. «On cherche un lit fixe. Car avec notre modèle, il faut défaire chaque soir la banquette. C’est le boulot de James ». Il acquiesce. Mais leur achat se heurte à un autre problème : «les cuisines actuelles sont plus petites que la nôtre » a remarqué Diana. Et même si la plupart du temps, ils s'arrètent chez des amis, en emmenant leur propre chambre, il lui arrive de faire la popote.

Un Renault Master aménagé avec une conduite à droite.
Un Renault Master aménagé avec une conduite à droite.

Elle comme son mari, comme Bruno, Edith ou Nicole sont des clients traditionnels des fabricants de camping-cars. Souvent à la retraite, ils ont les moyens de s’offrir des modèles ou des fourgons neufs voire des occasions récentes. En revanche, il reste un public que le salon des véhicules de loisirs ne parvient pas à capter, et pour cause.

Ce sont ces nouveaux adeptes, ces « vanlifers » qui vivent à l’année, ou pendant une saison dans leur maison mobile. Ils n’ont souvent n’ont pas les moyens de dépenser entre 60 000 et 100 000 euros pour acquérir un van neuf. Alors ils achètent un utilitaire classique et l’aménagent eux-mêmes, ou en passent par des entreprises spécialisées. Un public que le salon souhaiterait capter au cours de la prochaine édition.

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