Tout savoir de l'Alpine A110 (présentation vidéo)

Pierre-Olivier Marie Le 07/03/2017 à 13:30

C’est peu de dire que l’Alpine A110 est l’une des nouveautés les plus attendues de l’année 2017. L’auto fait sa première apparition publique au salon de Genève, mais Caradisiac a eu le privilège de prendre place à bord en avant-première, et est déjà en mesure de vous en proposer une présentation détaillée.

Tout savoir de l'Alpine A110 (présentation vidéo)

On l’espérait en septembre au dernier salon de Paris, mais elle se sera fait désirer jusqu’au mois de mars 2017 (ce qui rime avec Berlinette). Embouteillage piéton à prévoir, donc, aux abords du stand Alpine à Palexpo pour découvrir la réinterprétation moderne de la mythique sportive née dans les années 60.

La première bonne nouvelle concernant l’auto est d’ordre « philosophique » : plutôt que de se lancer dans une course à l’armement et dans une surenchère d’équipements se traduisant par une inévitable surcharge pondérale, les équipes de Renault Sport ont adopté une démarche minimaliste. Le châssis-coque se compose à 96% d’aluminium et tout le superflu (ou presque) se voit ici exclu, ce qui permet de proposer une voiture légère : de source bien informée, on parle d’un poids inférieur à 1100 kilos une fois les pleins faits, valeur à comparer aux 1 365 kilos d’une Porsche 718 Cayman à boîte PDK. Cet écart de près de 300 kilos en faveur de la française compense laaargement son léger déficit de puissance : bien que son bloc 4 cylindres 1.8 turbo développe 252 ch, soit 48 de moins que le 2 litres allemand, il permet à l’Alpine d’abattre le 0 à 100 km/h en 4,5 s, contre 4,9 s à la Porsche ! Précisons au passage que les montées en régime de la Berlinette sont orchestrées par une boîte automatique EDC double embrayage à 7 rapports.

Longue de 4,18 m, soit 6 cm de plus qu’une Renault Captur (et 33 cm de plus que l’A110 originelle), l’Alpine bénéficie d’une répartition des masses quasi-parfaite avec, grâce au moteur en position centrale juste derrière les sièges baquets, 56% du poids sur la partie arrière. Les porte-à-faux réduits devraient assurer une agilité optimale, même si l’absence de frein à main manuel pourra décevoir certains adeptes du « virage au câble ».

Les 1955 exemplaires (chiffres faisant référence à l’année de naissance de la marque) de l’Alpine Première édition, déclinée en Bleu Alpine, blanc ou noir et affichés à partir de 58 500 € ont déjà trouvé preneur, et il faudra attendre 2018 pour prendre livraison de ce nouveau porte-étendard du « made in France », fabriqué à l’usine Renault sport de Dieppe.