Road trip Caradisiac en Volvo - Jour 1 : des centaines de kilomètres sur des autoroutes allemandes détrempées (vidéo)

Claude Barreau Le 16/12/2019 à 10:00

Première étape de notre road trip en Volvo : traverser l'Allemagne en direction de la Suède. 800 kilomètres d'autoroute dont la moitié sous une météo très difficile. Un excellent test pour mesurer la capacité de nos Volvo V60, S60, XC40, XC60 et XC90 à sécuriser leurs passagers.

Road trip Caradisiac en Volvo - Jour 1 : des centaines de kilomètres sur des autoroutes allemandes détrempées (vidéo)

Le parcours de la première journée : de l'autoroute et de la pluie

Comme pour chacun de nos road trips, la rédaction de Caradisiac s'était donné rendez-vous au petit matin au pied de la Tour Eiffel pour s'élancer vers Göteborg. Notre voyage en chiffres : cinq journalistes essayeurs, cinq voitures, 3 000 kilomètres par auto, 15 000 kilomètres au total et environ 400 heures passées au volant des Volvo V60, S60, XC40, XC60 et XC90. Les couples se répartissant comme suit : Alexandre Bataille - V60, Manuel Cailliot - XC90, Pierre Desjardins - S60, Olivier Pagès - XC40 et Pierre-Olivier Marie XC60.

Le départ du road trip

Le reportage vidéo de la journée

Avec nos road trips, nous voulons mettre à rude épreuve les voitures essayées. Cette première journée, très fatigante, a permis notamment de mieux analyser le confort des Volvo.

Traditionnellement, les premières étapes de nos essais "longue durée" sont longues, cela se justifiant par l'état de fraîcheur des hommes et des mécaniques. Et une fois encore, la troupe a roulé près de dix heures le premier jour pour rallier Paris à Brême en Allemagne, soit une étape de près de 800 kilomètres.

Cette prise en main autoroutière a été plutôt confortable pour l'ensemble des conducteurs et ce n'est pas une surprise. Volvo est une marque premium qui peut transporter sans aucun problème ses passagers sur de longues distances autoroutières. D'ailleurs, Manuel Cailliot avec son XC90 et Pierre-Olivier Marie avec le XC60 ont évoqué rapidement leurs sensations de rouler dans un "cocon".

De son côté, après 400 kilomètres, Olivier Pagès notait déjà que son XC40 semblait un peu plus glouton qu'attendu. Quant à Alexandre Bataille, il ne cessait de s'extasier légitimement, à chaque pause, sur la beauté de son V60. Pierre Desjardins, et ça n'étonnera pas les lecteurs fidèles de Caradisiac, avait tenu absolument à rouler avec son S60 hybride rechargeable. Et Pierre adopta dès le début une conduite écolo dont il a le secret, histoire d'observer en permanence sa consommation.

Pause ravitaillement pour les Volvo XC90 et S60.

Malgré la méteo, Alexandre Bataille garde le sourire en faisant le plein de sa Volvo V60.

Mais la promenade de santé allait être de courte durée. En effet, dès la frontière allemande passée, des trombes d'eau allaient s'abattre pendant toute la traversée de l'Allemagne jusqu'à Brême. Visibilité réduite, absence d'enrobé drainant au sol, travaux importants s'accompagnant de réduction de voies sur tout le trajet, les conditions de route allaient devenir dantesques. Nous étions partis pour réellement tester nos cinq voitures. Nous étions servis.

À l'arrivée à Brême tard le soir, chaque essayeur a ainsi pu consigner dans ses notes comment sa monture s'était comportée dans ces conditions difficiles. Vous voulez en savoir plus sur le comportement de chacune des autos (consommation, comportement, ergonomie etc.) ? Le debrief complet de cette première étape, voiture par voiture, sera publié prochainement.

Au programme du lendemain, la traversée du Danemark qui allait réserver de nombreuses surprises à la troupe.

L'anecdote du jour : l'enfer des autoroutes allemandes

Bien sûr, il n'y a toujours pas de limitations de vitesse sur certains tronçons d'autoroutes allemandes. Et quand on supporte régulièrement les effets de la répression sur les routes françaises, on prend forcément un peu de plaisir à appuyer légèrement sur l'accélérateur. Mais en réalité, et c'est ce que nous avions déjà constaté à l'occasion de notre road trip Skoda, il y a de nombreux travaux sur les autoroutes allemandes. Dans ce cas, la vitesse est parfois limitée à 50 km/h, mais surtout, les voies de circulation, qu'il y en ait une ou deux, sont si réduites qu'elles deviennent dangereuses. Lors des dépassements, Manuel Cailliot avec les deux mètres de largeur de son XC90 frôlait le rail à gauche et les camions à droite de quelques centimètres seulement !