2. Résultats de la vente du 27 avril à Tours: les "après-guerres"

 Les deux machines françaises produites après la deuxième guerre mondiale ont été un peu boudées. Fabriquées avec les restes des motos laissées par l'occupant ou refabriquées en s'en inspirant, ces motos fiables et performantes méritaient mieux. La Ratier C6S estimée entre 3 500 et 4 000 euros sera adjugée 3 750 euros.

 Quant à la Ratier 750 cm3 L7 série 8 estimée entre 3 500 et 4 000 euros, il aura fallu au commissaire-priseur proposer un prix de départ à 3 500 euros, puis 3 000 et enfin 2 500 euros pour que quelques enchérisseurs se manifestent. Finalement, cette Ratier sera adjugée 2 750 euros, une très bonne affaire pour son nouveau propriétaire.

 Pas de souci par contre pour cette BMW R50 dite "série 2" qui n'a de 1955 que la plaque d'identification sur la colonne de direction. L'estimation entre 6 000 et 7 000 euros est légèrement dépassée puisque l'ensemble sera adjugé 7 300 euros.

 Enfin, cette Honda CB 350 K4 préparée pour la piste était annoncée comme étant en excellent état de construction. Cela ne sera pas suffisant pour déclencher l'enthousiasme des amateurs mais assez pour obtenir une enchère au prix de départ fixé à 6 000 euros synonyme d'adjudication (estimation entre 6 000 et 8 000 euros).