5. Reportage - Stage BMC : Interview de Sasha...

Caradisiac Moto : Comment t'est venue l'idée de t'inscrire à ce stage avec BMC !?

Sasha : Dans les revues moto achetées, tu as toujours des articles sur les différents championnats de moto, avec de belles photos des pilotes en course. Tu as aussi des annonces sur les journées de roulage organisées sur tel ou tel circuit. Tout un univers qui pousse au rêve. Tiens, j'irais bien y faire un tour moi aussi. Le cadeau de mes 30 ans me permet de me payer le stage et la location de la moto. La combinaison est fournie avec la location de la moto. BMC, parce qu'après une recherche rapide sur Internet, ils ont visiblement pignon sur rue.

Caradisiac Moto : Tu as donc pris le «pack complet» pour ce stage. Une idée du tarif !?

Sasha : Le prix du pack est public : 495 (prix du stage, NDLR) + 180x2 (deux jours de location de la Monster 696, NDLR) = 855€. C'est cher.

Caradisiac Moto : Tu es uniquement un motard de route, qu'est ce qui t'a poussé à t'essayer à la piste !? Envie de découvrir de nouvelles sensations !?

Sasha : J'ai fais pas mal de sports à sensation, dont certains en compétition comme le parapente. J'avais envi de retrouver les sensations lorsque l'on est immergé dans un univers. Je suis motard de route, mais c'est principalement utilitaire : habitant en ville, c'est principalement pour garantir les temps de trajet.

Caradisiac Moto : As-tu retrouvé des sensations similaires à tes anciennes activités sportives, que tu as d'ailleurs pratiquées à haut niveau !?

Sasha : Oui, tout à fait. Le virage est aussi compliqué en moto qu'en parapente. Un virage optimal demande une coordination parfaite entre plusieurs paramètres : la vitesse, l'adaptation à l'environnement (forme du thermique en parapente), position de la voile (pas trop penchée pour ne pas trop dégrader le taux de chute,...). La concentration pour pouvoir gérer tous ces paramètres jusqu'à l'arrêt de la moto aux stands.

Caradisiac Moto : S'il y a une chose que tu retiendrais de ces deux jours de stage à Lédenon !?

Sasha : Que si l'on veut se faire plaisir en allant vite en moto, il faut le faire sur un circuit. La route est trop dangereuse pour ça. Cette prise de conscience est une conjonction entre la naissance de mon fils et la participation au stage. C'est aussi pour cette raison que j'ai revendue mon Hayabusa pour acheter une moto dédiée à la piste

Caradisiac Moto : Une chose qui, peut être, t'aurait déplu !?

Sasha : Rien, si ce n'est que les pilotes doivent allez chercher de l'essence à la station essence à l'extérieur du circuit. Si, peut-être une chose : à la fin du stage, quand j'ai posé la question de comment faire maintenant pour faire du circuit je n'ai pas eu de réponse claire. Il est évident que l'on ne peut pas tourner sur circuit uniquement en se payant des stages BMC à 855€. Mais il n'y a pas de structures associatives qui te permettent de tourner sur des motos leur appartenant pendant des séances de roulage. A part te débrouiller seul et acheter ta propre moto (l'investissement initial est très important), ta propre combinaison... il n'y a pas vraiment de solution. Je trouve cela dommage.

Caradisiac Moto : Si un ami ou une personne souhaitait faire un stage avec BMC, quel serait ton discours !?

Sasha : Je les recommanderai. Ils ont une bonne approche pédagogique, ils insistent sur la sécurité et ils sont progressifs dans l'évolution des élèves. Ils permettent la location de moto à prix raisonnable (Cf l'école H2S pour s'en convaincre.)