Reportage: Louis-Moto s'occupe de la Honda Seven Fifty pour en faire un Café Racer
Pas des plus sexy la Seven Fifty ! Louis-Moto corrige le tir en offrant à la Honda tout ce qu'il lui faut pour la muter en Café-Racer.
La descendante de la CB750 de 1969 n'est pas ce que l'on pourrait appeler une machine au sex-appeal exacerbé.
Épaisse, voire même un peu lourdaude la Honda a néanmoins des atouts pour celui qui n'a pas peur d'y rentrer dedans… Voyons le côté positif, une multitude de ces CB sont en vente à des prix attractifs.
POUR 1 800 EUROS, PAS UN EURO DE PLUS
Si la moto a quelque peu vieilli depuis sa première mise en circulation (1991) elle continue à offrir des atouts avec notamment un quatre pattes rond, souple et linéaire. Certes pas des plus vivaces, presque lourde, elle est capable de bouffer de la borne, notamment grâce à son moteur ultra fiable.
Bref durant toute ces années elle a fait le job, passant entre les mains des préparateurs qui, comme Raspo, lui offre une seconde jeunesse. L'hambourgeois Louis-Moto propose aussi la sienne. Achetée 1 800 euros d'occas' la Honda de 1994 affiche 40 000 bornes à son compteur et un entretien particulièrement rigoureux… à l'allemande !
Le travail effectué sur la Domina était hallucinant, l'équipe en charge de la prépa ira moins loin dans le cas présent.
Si l'idée globale de la machine est limpide pour le team, les avis divergent lorsque l'on entre dans le détail : « qu'est ce qui doit être en noir mat ? Quelle pièce doit être polie pour être mise en valeur ? ».
Après débat, réflexion, négociation, la solution la plus simple s'imposera d'elle-même: beaucoup de pièces d'origine sont tout simplement enlevées ou remplacées par du matériel plus sexy. Point barre !
LE GROS DU TAF
Plus simple à réaliser par monsieur "Toutlemonde" que la prépa opérée sur le Dominator (retrouvez ici sa métamorphose), la CB ne sera pas pour autant bâclée. Pour preuve le travail au niveau de la boucle arrière rectifiée à grands coups de disqueuse. Out les caches latéraux, la boite à air… seule la batterie restera à sa place greffée à la machine par un support imposant made in Louis.
Prévue à la base pour une Yamaha SR500, la coque arrière et sa selle monoplace hébergeront le gros de la partie électrique.
Exit le cockpit trop imposant, la béquille centrale et son support, guidon et tés de fourche, ces derniers seront remplacés par d'autres maison intégrant diodes de contrôle. Beau boulot ! On remarquera également l'arrivée de nouveaux filtres à air et d'un échappement Megacone 4 en 1 pour faire chanter la belle.
Bien entendu des bracelets font leur entrée, café racer oblige… Le chrome ne sera pas non plus oublié au passage pour être raccord avec des éléments comme le bras oscillant ou les jantes polies d'origine
On notera le cadre rouge (avec raccord au niveau du moulin et de la selle) mettant en valeur la peinture noir mat retenue pour l'occasion qui s'invitera jusqu'au moteur ou encore les commandes reculées pour un gain en agressivité.
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