Reportage: Louis-Moto revisite le Honda Dominator avec une prépa façon Café Racer
Lors de notre visite chez Louis-Moto (par ici la balade) nous étions tombé sous le charme d'une certaine Domina, un Dominator passé entre les mains de l'hambourgeois. Pas vous ? À moins que vous ne préfèreriez le quatre cylindres d'une CB Seven Fifty… À suivre.
Hambourg, fin juin 2015. L'équipe Louis nous mettait sous le nez deux prépas maison qui ont clairement fait leur petit effet. Nous vous les présentons aujourd'hui en détails. Stars de la fin du siècle dernier les Honda NX650 plus connus sous le nom de Dominator peuplaient nos routes et pour cause.
Un moteur sympa, infatigable, riche du bouton magique préservant nos tibias et évitant tout coup de chaud lors du démarrage. Honda avait vendu à l'époque des dizaines de milliers de modèles.
Si sa côte était indiscutable elle a bien chuté au fil des années, des décennies. Aujourd'hui on lui trouve un design loin, trop loin de l'air du temps…
T'AS PAS 1 000 BALLES ?
Trouver une machine d'occasion n'est pas des plus difficiles de nos jours. Que vous passiez par le net (comme nous lorsque nous recherchions un Cross pour une mutation en Supermoto, retrouvez ici notre sujet), votre réseau ou les concessionnaires du coin, l'histoire est telle que l'on arrive à mettre la main sur la moto convoitée sans pour autant vendre un rein.
Pour moins de 1 000 euros le team Louis a déniché un Dom' aux plastiques ternes et fondus avec une peu plus de 50 000 bornes au compteur. Une bonne base pour nos compères Detlef Stüdemann et Kay Blanke qui transformeront le Honda en l'accessoirisant essentiellement avec des pièces issues du catalogue de l'allemand.
GARDE, GARDE PAS … GARDE PAS…
La base est donc une NX de type RD08 année 1998 à la « superbe » robe rouge, top-case en prime. La grande classe ! Côté tri les allemands n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère. Pour faire simple ne seront gardés que la fourche, le bras oscillant, le cadre, le moteur, le faisceau électrique… et la roue arrière. Peu, très peu de chose en somme.
Après nettoyage, sablage et peinture du cadre, nos compères greffent sur la fourche une roue de 19 pouces (contre 21 pour l'origine) et un amorto' Bitubo. Résultat l'échassier se voit diminué de 10 centimètres.
Le moteur passe entre les mains d'Ulf Penner qui en profite pour augmenter la cylindrée, polir les canaux d'admission, imposer un arbre à cames plus méchant et un carbi Mikuni avec son indispensable filtre K&N. Le berlingot offre désormais 62,5 chevaux (44 en version d'origine) pour un couple de 74 Nm (contre 54 Nm avant modif').
On préconisera cependant un bon réglage en vue des multiples calages lors du tour de parking que nous (et nos confères) avons eu. Merci le démarreur électrique…
Plus compliqué le pot d'éch' avec des coudes, des modèles proches, non compatibles ont forcé l'équipe à réaliser elle-même une ligne qui recevra au final un silencieux Hurric.
Mélange des genres pour l'ensemble réservoir/ selle avec un bidon en alu (réalisé par Friedhelm Lammers) dans un style Lyta et un élément arrière façon Flat-Track. Danny Schramm (retrouvez ici notre rencontre à son atelier de Hambourg) se chargera de la peinture.
Divers pièces made in LSL, Magazi, T&T pour ne nommer qu'eux habilleront cette Domina qui a perdu près d'un demi-mètre de hauteur. Le résultat parle de lui-même.
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