Renault : un petit pas vers l'hydrogène
Au micro de LCI, le nouveau patron de Renault a fait les louanges de l'hydrogène, une technologie qui n'a pas vraiment intéressé le Losange jusqu'à présent.
"L'hydrogène, nous n'avons pas fini d'en parler". Voilà les mots de Jean-Dominique Senard sur LCI. Interviewé par François Lenglet, le nouveau président de Renault a rappelé la nécessité des constructeurs d'aller vers les nouvelles motorisations écologiques.
Il a bien sûr mis en avant l'expérience du Losange sur le 100 % électrique, avec notamment l'arrivée dans les concessions de la Zoé 2.0, et évoqué les futures hybrides. Mais il a aussi montré son intérêt pour l'hydrogène. On rappelle que cette énergie alimente une pile à combustible, qui produit de l'électricité pour un moteur électrique. L'avantage est une grande autonomie avec un plein rapide.
Jean-Dominique Senard n'a toutefois pas confirmé de projet précis pour Renault dans ce domaine, mais à l'entendre, ce type de mécanique pourrait bien arriver dans la gamme du constructeur à moyen ou long terme.
Jusqu'à présent, l'hydrogène n'a pas vraiment intéressé Renault. Pendant longtemps, Carlos Ghosn a voulu se focaliser sur l'électrique "simple", pensant que l'étape de l'hybride pouvait être sautée. Mais il s'est ravisé, l'hybride étant incontournable pour éviter les sanctions européennes qui viseront bientôt les constructeurs qui vendent des autos trop polluantes. Son successeur pourrait donc faire à nouveau évoluer la stratégie de Renault en matière de véhicules électrifiées.
La fusion avec Fiat au point mort
Jean-Dominique Senard a bien sûr été interrogé sur le dossier Fiat. Et il a confirmé que la fusion n'est pas d'actualité : "Ce projet est à l'arrêt". Toutefois, il n'y est pas opposé, précisant que si la proposition revenait un jour, il l'étudierait "avec beaucoup d'intérêt". Le président du Losange a souligné que faire cavalier seul est impossible avec la transformation du marché automobile : "Les investissements que nous aurons à faire dans les années qui viennent sont juste considérables". Cette mutation crée d'ailleurs beaucoup d'incertitude : "La stratégie des groupes à cinq ou sept ans est extrêmement difficile à définir".
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