Renault Espace (2023) : les premières images en direct de l'essai
Renault a décidé de faire survivre l'Espace. Ou plutôt surtout son nom, car dans la forme, il passe de crossover à véritable SUV. Il s'agit en réalité d'un Austral rallongé. Retrouvez les premières images de notre essai, depuis la région de Porto, au Portugal.
1984. Le Renault Espace, qui va révolutionner le paysage automobile français, et européen, est lancé. Il inaugure, un an après le Chrysler Voyager aux USA, la carrosserie monovulume, dite "monospace", en Europe.
Près de 40 ans plus tard, Renault lance la sixième génération. Et après avoir déjà mis un pied du côté des crossovers avec la cinquième génération, l'Espace devient clairement un SUV. Et c'est logique, puisqu'il s'agit en fait de la version rallongée du SUV compact de la gamme : l'Austral.
D'ailleurs, à part ce rallongement, de 21 cm, qui permet de caser 2 personnes supplémentaires dans le coffre, les différences sont anecdotiques, ce que l'on regrette. On aurait aimé que l'Espace, haut de gamme de Renault, se différencie du modèle compact, par autre chose qu'une calandre à lamelles verticales au lieu d'un damier (sur le haut de gamme Iconic seulement d'ailleurs), un coussin sur les appuie-tête arrière, et une sellerie en cuir blanc spécifique. Ah, oui, pardon, il y a aussi un toit panoramique vitré gigantesque, dont il a l'exclusivité.
Il reprend par contre toute la partie avant de son petit frère, et même la partie arrière est très ressemblante, et tout son intérieur. Non pas que l'Austral soit critiquable, au contraire, on a plutôt trouvé qu'il était à saluer. Mais ça laisse un petit goût de trop peu.
Un unique moteur à essayer
Sous le capot, un unique moteur au lancement, le plus puissant proposé dans la gamme Austral. Il s'agit d'un bloc hybride simple, à base d'un nouveau 3 cylindres 1.2, aidé dans sa tâche par deux moteurs électriques (un de 68 ch et un alternodémarreur de 34 ch), pour une puissance cumulée de 200 ch, et une consommation annoncée remarquablement basse (4,6 litres/100 km et 104 à 108 g de CO2/km).
Côté châssis, il dispose d'un empattement allongé de 8 cm et pourra disposer en finition haute des 4 roues directrices, comme son petit frère Austral.
Les tarifs sont par ailleurs déjà connus : la gamme débute à 44 500 € en finition Techno, la finition Esprit Alpine est à 47 500 € et le haut de gamme Iconic est à 49 500 €.
Vosu avez donc ci-dessus la première vidéo en direct de l'essai au Portugal, dans la région de Porto, au volant, sans surprise, de l'unique moteur disponible, l'hybride de 200 ch. L'essai complet arrivera tard ce soir.
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