Regardez un film au volant de votre BMW Série 7
Ce sera une réalité dès le printemps prochain, sous certaines conditions bien sûr. Après Mercedes, c’est au tour de BMW de lancer sa conduite autonome de niveau 3 en Allemagne.
En août dernier, BMW annonçait avancer à grands pas vers la conduite autonomie de niveau 3 grâce à une nouvelle technologie de LiDAR. Sans cet élément, qui n’a pas le droit à l’erreur, impossible d’atteindre ce niveau d’autonomie. Son rôle est de reconstituer une image 3D de son environnement via des faisceaux lumineux.
Cette nouvelle fonction, nommée BMW Personal Pilot L3, pourra être commandée sur la Série 7 (hors i7 eDrive50 et i7 M70 xDrive) dès décembre afin d’équiper les voitures à partir de mars prochain. Et cela aura un prix, comptez 6 000 € !
Elle n’est pour le moment proposée qu’en Allemagne et pourra être activée à une vitesse maximale de 60 km/h sur des autoroutes dont les chaussées sont séparées. Une vitesse faible dans l’absolu, mais les bouchons et les allures réduites sont courants sur les autoroutes allemandes. De plus, cette option sera opérationnelle de nuit.
Pour savoir si la conduite autonome est disponible, des signaux apparaissent sur l’instrumentation numérique et un bouton situé sur le volant permet de l’activer et de le désactiver. BMW indique toutefois que le conducteur doit être prêt à reprendre la conduite à tout moment, si la situation l’exige. Des alertes visuelles et sonores préviennent le conducteur lorsqu’il doit reprendre le contrôle.
Au four et au moulin ?
Dans le même temps, il sera possible de consulter ses mails, utiliser les services connectés numériques, mais aussi de regarder des vidéos sur l’écran central. En atteignant le niveau 3, le constructeur devient pénalement responsable en cas d’accident. Si cela arrive, les responsabilités seront déterminées suivant les informations détenues dans une sorte de boîte noire intégrée à la voiture.
Seulement, la reprise en main par le conducteur, si la situation l’exige, n’est pas sans danger. En effet, selon une étude du Centre d’Investigations Neurocognitives et Neurophysiologiques, le conducteur tombe rapidement en hypovigilance avec comme conséquence des temps de réaction qui sont plus que doublés avec une conduite à assistance.
La conduite autonome de niveau 3 permet de s’extraire de la conduite pour exercer une autre activité, tout en gardant un œil sur le système. Habile jeu d’équilibriste…
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