Réforme de l'orthographe: Citroën met les point sur les i
Vous l’aurez sans aucun doute remarqué, notre époque est comme un précipité instable. Les repères se floutent, les discours officiels sont de moins en moins audibles, et les valeurs autrefois les plus établis vacillent. Là-dessus, on constate une volonté de réformer des sujets dont on cherche encore la véracité. Jusqu’à tout mélanger. Prenez par exemple la dernière qui a traversé comme un météore l’actualité : celle de l’orthographe.

Ces derniers jours, l’info a mis l’accent sur une réforme de l’orthographe qui veut se débarrasser de certains d’entre eux. Une découverte ? Que nenni. On rappellera que le sujet est tout de même consommé depuis 1990. Alors pourquoi tant de bruit ? Parce-que les manuels scolaires, qui n’avaient pas adapté leurs ouvrages à cette réforme, seront mis à jour, de façon uniforme, pour la rentrée.
Et que contient cette révision de 1990 qui est aussi depuis 2008 la référence dans le cadre de l’enseignement scolaire ? La simplification de l’orthographe d’environ 2 000 mots qui amène à offrir une nouvelle façon d’écrire ou à enlever les traits d’union et autres accents circonflexes.
C’est cet accent qui a été saisi au bond par Citroën. Il est vrai que, visuellement, il s’acoquine avec un chevron. Le logo de la marque en revendiquant deux, elle a saisi l’opportunité pour assumer un « newsjacking » en bonne et due forme. Belle réactivité pour tenir un terrain qui ne lui était pas destiné. Mais l’essentiel est sauf : Citroën garde son tréma.
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