Qui veut surpayer la nouvelle Renault 5 électrique ?

Quel est le point commun entre la Bugatti Mistral, le Tesla Cybertruck, le Dacia Duster et la Renault 5 E-Tech Electric ? Facile, tous ces modèles souffrent du même phénomène de spéculation pour les premiers exemplaires livrés aux clients. Dans le cas des deux derniers modèles cités, elle ne va évidemment pas jusqu’à la revente des bons de commande avec une grosse plus-value.

Mais comme pour le récent SUV de la marque roumaine, on trouve actuellement des modèles plus chers que le neuf sur le marché de l’occasion en France pour la nouvelle citadine électrique de la marque au losange. Sur La Centrale, par exemple, un exemplaire dans la finition haut de gamme « Iconic Cinq » avec les jantes optionnelles diamantées de 18 pouces, affichée à 37 890€ alors qu’il est difficile de dépasser les 35 000€ en ajoutant des options (33 490€ prix catalogue sans options). D’ailleurs, cet exemplaire affichant 50 kilomètres au compteur a-t-il déjà eu droit à l’encaissement du bonus écologique de 2 000€ ? Le vendeur indique en tout cas un « traitement à la céramique » de la carrosserie, ce qui explique une partie du prix.

Uniquement pour ceux qui ne veulent pas attendre

Les ventes de la Renault 5 E-Tech Electric démarrent plutôt bien en France où la voiture bat pour l’instant la Citroën ë-C3, retardée par ses bugs électroniques. La diffusion de ce modèle grand public implique, comme pour le Dacia Duster (ou le Tesla Cybertruck), que les prix en occasion repasseront sous ceux du neuf dans quelques mois lorsque les livraisons auront atteint un nombre significatif. En attendant, seuls ceux qui craquent pour le design de la voiture au point de ne pas pouvoir attendre plus d’un mois pour la livraison feront les affaires de ces revendeurs malins. Il y en aura sans doute quelques-uns…