Quel SUV Mini Countryman choisir ?
Pour la troisième génération de son SUV Mini Countryman, la marque anglaise a bien fait évoluer son modèle. Il est toujours disponible avec des motorisations thermiques, mais aussi, et c’est nouveau, avec des motorisations électriques. Ce guide d’achat vous permettra d’y voir plus clair dans la gamme du Mini Countryman et de connaître le ou les meilleurs couples motorisation/finition de ce modèle.
Le Mini Countryman de troisième génération change ! Et il prend quelques centimètres de plus, puisqu’il mesure désormais 4,44 m de long qui l’installe dans la catégorie des SUV compacts. Auparavant SUV citadin avec 4,11 m de long pour la première génération et 4,30 m de long pour la seconde génération, le Mini Countryman devient un beau bébé avec un bel espace aux places arrière (sauf pour la place du milieu pénalisée par l’étroitesse de l’assise et le tunnel de transmission), qui peut varier grâce à une banquette coulissante (en option à partir du deuxième niveau de finition) et un coffre dont la capacité varie de 450 litres à 1 450 litres (banquette rabattue) soit un volume identique à la précédente génération.
De l’extérieur, les cotes ayant progressé, l’aspect est désormais plus massif avec beaucoup moins de rondeurs que sur les précédentes générations. La principale originalité de ce modèle réside dans ce montant arrière à moitié flottant, tandis qu'à l'avant on découvre une calandre qui englobe désormais pare-chocs et plaque d’immatriculation, des projecteurs modifiés. À l’arrière, on trouve des feux plus originaux, une plaque d’immatriculation qui migre dans le bouclier tandis que l’appellation Countryman est plus visible et occupe désormais le centre du hayon.
Un intérieur inédit
C’est au moment de prendre place à bord que l’on se rend compte des plus grands changements de cette nouvelle génération. La planche de bord est inédite et l’on note l’absence de boutons hormis sous le grand écran OLED rond de 24 cm de diamètre. Ce grand écran est équipé d’un système multimédia Samsung qui, s’il se montre fluide, est un peu complexe à utiliser, heureusement il y a une commande vocale qui fonctionne plutôt bien. Pour faciliter le travail du conducteur, un affichage tête haute est disponible, mais seulement en option et à partir du deuxième niveau de finition (Classic). En ce qui concerne la présentation et l’assemblage, ils sont dignes d’un véhicule haut de gamme, mais on regrette la disparition des plastiques moussés. Les plastiques (recyclés) sont durs, brillants et sonnent le creux.
Une baisse des tarifs importante
Les finitions sont au nombre de quatre : Essential, Classic, Favoured et JCW. Pour cette dernière, on note qu’il existe une dotation spécifique pour le Mini Countryman JCW à bloc essence de 300 ch. Les finitions se révèlent bien dotées, mais il est dommage que les tarifs grimpent assez rapidement lorsque l’on monte en gamme. Ainsi, la différence entre premier et le dernier niveau de finition est de 7 280 € avec les modèles thermiques et 6 920 € avec les modèles électriques. De plus, le catalogue d’options se compose essentiellement de packs qui font grimper rapidement la facture en particulier si l’on veut l’affichage tête haute ou bien encore une banquette coulissante (indisponible sur les électriques). Il convient cependant de noter que le 1er octobre, du fait de l’entrée en vigueur du contrat d’agence pour la distribution de Mini en France, Mini a répercuté cela en révisant les tarifs à la baisse, c’est suffisamment rare pour être souligné. Ainsi l’entrée de gamme essence est passée de 40 000 € à 37 400 €, tandis que l’entrée de gamme électrique coûte désormais 39 150 € au lieu de 44 000 € (hors bonus écologique) ! De plus, cette réduction des prix s’accompagne de l’intégration de tous les frais de mise à la route. En revanche, il sera désormais difficile, voire impossible, de négocier lors de l’achat une ristourne auprès de son concessionnaire.
Un beau choix de motorisations
Reprenant la base du BMW X1 (la FAAR multi-énergies), le Mini Countryman se dote de motorisations thermiques essence et diesel, qui sont toutes mild hybrid 48V (sauf celle de 300 ch). Elles sont également associées à une boîte auto (DKG) à sept rapports. Le Mini Countryman de troisième génération n'est plus en revanche disponible avec de l’hybride rechargeable. À la place de l’hybride plug-in, Mini propose désormais son Countryman avec des motorisations électriques. On trouve sous le capot de ce modèle une motorisation d’entrée de gamme (Countryman C) qui est un trois cylindres essence, on peut choisir avec le Countryman S une motorisation quatre cylindres plus puissante (218 ch) qui s’accompagne d’une transmission 4x4, ou bien encore opter pour le modèle John Cooper Works de 300 ch. Pour la motorisation diesel du Countryman D ce sera 163 ch et les roues avant motrices, tandis que l’on aura le choix avec les motorisations électriques avec le Countryman E de 204 ch (4x2) et une autonomie de 423 km ou 313 ch (Countryman SE) et quatre roues motrices et une autonomie de 399 km.
Le poids c’est l’ennemi
Sur la route, le modèle ayant grandi, il est devenu un peu plus pataud et il est moins dynamique qu’un BMW X1 avec qui il partage la même plateforme. Le poids étant l’ennemi du dynamisme, l’agilité en prend un coup, les mouvements de caisse sont plus prononcés et le sous-virage est la norme. Cela est valable aussi, mais dans une moindre mesure pour la version John Cooper Works de 300 ch qui bénéficie d’un châssis adaptatif de série. La boîte de vitesses automatique DKG à sept rapports manque aussi de réactivité ce qui assombrit le tableau. Quant au confort, il est bon même avec des jantes de 20 pouces (à condition d’avoir le châssis adaptatif). Les problèmes de poids on les retrouve aussi avec les modèles à motorisations électriques, le Countryman pèse alors deux tonnes et si les performances sont bien là, il faudra composer avec un sous-virage important qui va perturber la conduite dans les virages serrés, mais aussi avec une suspension un peu ferme qui perturbe un peu le confort.
Plus vraiment l’esprit « Mini » pour ce Countryman qui a grandi et grossi. On se console avec un véhicule qui devient plus familial et qui vient désormais se mesurer à des Audi Q3, BMW X1 et Mercedes GLA dans le haut de gamme et des modèles tout aussi imposants que sont les Peugeot 3008 ou Renault Austral. Face aux « haut de gamme allemands » plus chers, avec ses tarifs en baisse le Mini Countryman a une belle carte à jouer.
Le SUV Mini Countryman en dix points
- Troisième génération du Mini Countryman
- Commercialisation début 2024
- Production à Leipzig en Allemagne (c’est la première fois qu’une Mini est produite en Allemagne)
- Dimension L x l x h (en mètres) : 4,45 x 1,84 x 1,64
- Volume du coffre : de 450 à 1 450 litres
- Motorisations essence : (Countryman C) 1.5 170 ch, (Countryman S) 2.0 218 ch 4x4, (Countryman JCW) 2.0 300 ch 4x4. Toutes associées à une BVA7.
- Motorisation diesel : (Countryman D) 2.0 163 ch
- Motorisations électriques : (Countryman E) 204 ch, (Countryman SE) 313 ch 4x4
- Finitions : Essential, Classic, Favoured, JCW
- Tarifs : à partir de 37 400 € (Diesel : 40 200 €). Electrique : 39 150 € (hors bonus)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération