Quand rugby et Sécurité routière font cause commune
A quelques heures du début de la coupe du monde de rugby, la Sécurité routière et la Fédération française de rugby s'associent pour une campagne de prévention bienvenue.
Ce soir, les Bleus vont terrasser les All Blacks. Ou pas (et de toute façon, c’est surtout l’Afrique du sud qu’il faut redouter dans ce Mondial). Mais quel que soit le résultat, on sait qui sortira gagnant du match : les producteurs d’alcool en tout genre.
Loin de nous l’idée de faire la morale à qui que ce soit - à la rédaction de Caradisiac, nous ne sommes d’ailleurs pas les derniers à lever le coude - mais on ne peut que relayer ici la nouvelle campagne de communication mise en place par la Sécurité routière.
Celle-ci s’associe à la Fédération Française de Rugby durant toute la durée de la coupe du monde, dont on rappelle qu’elle s’étendra du 8 septembre au 28 octobre, pour nous inciter à retenir à la maison celui ou celle qui aura trop forcé sur la dive bouteille avant, pendant, et/ou après le match.
« Au moment de reprendre le volant, celui qui a trop bu reste sur le banc de touche ou sur le canapé des amis, pour que le coup de sifflet final ne soit pas le dernier », martèle la Sécurité routière.
Et l’organisme de rappeler que « pour un conducteur alcoolisé le risque d'être responsable d'un accident mortel est multiplié par 18. En France en 2022, près d'un millier de personnes - 996 exactement - ont été tuées dans un accident impliquant un conducteur alcoolisé. C'est 30% des décès sur la route. 996, c'est 66 équipes de rugby ou 20 cars de supporters. »
Le slogan de la campagne est simple : « quand on tient à quelqu’un on le retient », et il est illustré avec des images joueurs entravés par leurs adversaires durant des matchs.
C’est simple et efficace, mais on ne peut s’empêcher de rappeler ici les messages plus "virils" (mais corrects) utilisés par la même Sécurité routière en 2007 lors d’une précédente coupe du monde :"On voit moins bien le match quand on est dans le coma", "C'est plus dur de faire la ola avec une fracture du bassin", "On encourage moins bien son équipe quand on est mort", "C'est moins facile de chanter avec le thorax enfoncé". Compris ? Parfait. Et allez les verres ! Ah non, les Bleus, pardon...
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération