Présentation vidéo - DS 7 Crossback : retour aux origines
La DS 7 Crossback a été l’une des grandes vedettes du dernier salon de Genève. Après une première rencontre à cette occasion, Caradisiac vous propose de découvrir en détail celle qui doit marquer le retour de DS sur le segment du haut de gamme, comme à la grande époque de la marque.
Au-delà d’être la dernière nouveauté en date de DS, la DS 7 Crossback est surtout le premier modèle signé 100 % DS car il ne faut pas oublier que les DS 3, 4 et 5 étaient nées sous le blason Citroën. Afin de passer cette nouvelle étape essentielle, DS a choisi d’investir le segment tendance du moment, celui des SUV. Ce nouveau véhicule qui sera vendu dans le monde entier porte donc le nom de DS 7, une appellation logique après les trois modèles vendus en Europe mais également la DS 6 commercialisée en Chine.
Avec sa calandre béante entourée de chrome, ses projecteurs s’inspirant du concept E-Tense et ses nombreuses nervures sur le capot, la DS 7 Crossback impressionne et fait une entrée remarquée sur le segment des SUV premium. L’un des détails les plus marquants est la ligne de caisse qui part du projecteur avant pour mourir au début de la portière arrière et enfin renaître quelques centimètres plus loin afin de ceinturer tout l’arrière de l’auto. Malgré une identité affirmée, cette DS 7 Crossback partage tout de même quelques points de ressemblance, de profil ou d’arrière, avec d’autres SUV concurrents, comme par exemple les Infiniti QX70 ou Audi Q5. Avouez qu’il y a pire comme référence.
Le style extérieur impressionne mais ce n’est rien face à l’habitacle. En s’installant, on ne peut que remarquer le large écran multimédia 12,3 pouces au centre de la planche de bord, surplombé par une montre signée de l’horloger de luxe français BRM. Malheureusement, cet écran ne sera pas présent sur toutes les finitions. Certains devront se contenter d’un écran 8 pouces. Il en est de même de l’instrumentation 100 % numérique, pas disponible de série. Dommage car c’est le cas sur le Peugeot 3008.
À bord, on ne peut que saluer le soin apporté au choix des matériaux et à l'assemblage. Du bois, du cuir, de l’alcantara, de l’aluminium : les occupants sont flattés, d’autant plus que la présence est massive que ce soit sur les sièges, la planche de bord, les contre-portes ou la console centrale. C’est tout simplement digne de certaines marques de luxe.
Le traitement Art Leather, le point perle et le guillochage sont trois des points spécifiques de la DS 7.
D’autant plus que DS a travaillé les détails avec la mise en place de certaines exclusivités comme le traitement Art Leather (dessin et patine du cuir), le point perle (procédé remplaçant les traditionnelles surpiqûres, qui a demandé 4 ans de développement) et le guillochage (technique créée par Abraham-Louis Breguet, fondateur français des montres Breguet, qui introduisit la technique en horlogerie dès 1786). Cet ornement décore les surfaces de petits clous à tête pyramidale. À cela s’ajoutent certains détails comme les poignées de maintien en cuir, les surpiqûres sur le volant ou le design très particulier de tous les boutons de commande, appelés « Toggle switches » en interne. Tout cela renforce l’impression d’exclusivité et cette DS7 s’avère finalement nettement plus haut de gamme que les autres modèles concurrents. Bien joué.
Afin de renforcer l’identité française, la DS 7 Crossback proposera 5 ambiances intérieures (ou "inspiration" si on emploie le langage DS) portant les noms de Bastille, Rivoli, Performance Line (reprenant les codes couleurs de la DS 3 Performance par exemple), Faubourg et Opéra, qui viendront en complément des finitions classiques (Chic, Be Chic, So Chic et Grand Chic). La version de lancement s’appellera "La Première" en référence à la première classe d’Air France. Elle se différenciera par ses logos exclusifs sur le capot et les portières mais également la teinte « Art Ruby ».
Pour affronter BMW, Audi, Mercedes ou Lexus, DS a également misé sur de très nombreuses technologies et aides à la conduite. On peut citer par exemple la vision nocturne, la suspension adaptative avec lecture du relief de la route grâce à une caméra, la détection de fatigue, la conduite semi-autonome (une première chez PSA), le stationnement totalement automatique ou les projecteurs full LED pivotant à la manière de la DS de 1967.
Développée à partir de la plate-forme EMP2 qui a également servi au Peugeot 3008, la DS 7 Crossback diffère de son cousin par des dimensions supérieures. Elle mesure 4,57 m de long (contre 4,45 m pour le 3008), 1, 90 m de large (1,84 m) et dispose d’un empattement supérieur aux 2,68 m du Peugeot 3008. Cette DS 7 Crossback se positionne donc à mi-chemin entre le Q3 et le Q5 si on prend en exemple Audi.
Les places arrière sont très généreuses, tout comme le coffre.
Comme on pouvait s’en douter, cela a forcément des répercussions sur l’habitabilité. La place dédiée aux passagers arrière est particulièrement généreuse, que ce soit au niveau de l'espace aux jambes ou de la garde au toit. Et pas de tunnel de transmission imposant pour handicaper la place centrale. Comble du luxe, il est également possible d’incliner le dossier des sièges électriquement de 23 à 32°. Le volume de chargement atteint pour sa part 555 litres et semble facile à utiliser avec un hayon électrique. À noter tout de même que le seuil de chargement est haut perché.
Difficile de connaître les qualités dynamiques de cette DS 7 avant les essais qui se dérouleront au mois de novembre prochain mais on sait d’ores et déjà qu’elle profitera de voies élargies et d’un train arrière multibras. Sous le capot, on retrouvera 3 essence : le Puretech 130 et deux inédits Puretech 180 ch et 225 ch et 2 diesels : le tout nouveau 1.5 Bluehdi 130 ch qui sera inauguré sur la DS 7 et le Bluehdi 180 ch. La majorité de ces moteurs sera associée à une inédite boîte EAT8 à 8 rapports. Au printemps 2019 arrivera une motorisation hybride rechargeable dénommée E-tense 4x4, qui se composera d’un moteur électrique de 200 ch couplé à deux moteurs électriques de 80 kW chacun, soit une puissance totale de 300 ch. De quoi rouler 60 km en tout électrique et en 4x4.
Depuis le dernier salon de Genève, il est possible de réserver sur internet la série de lancement de cette DS 7 Crossback et ce, jusqu’à fin 2017. Cette déclinaison « La Première » sera la plus chère de toutes les versions. Elle est commercialisée à des prix allant de 53 400 (Bluehdi 180 ch) à 54 900 € (Puretech 225 EAT8). Des tarifs très proches du dernier Audi Q5 par exemple. La DS 7 Crossback débarquera en concessions le 10 janvier 2018. Vivement l’an prochain !
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