4. Premières tendances fiabilité et bilan

Le Renault Kadjar n'a que quelques mois d'existence en ce mois de février 2016. Difficile donc de réaliser un bilan très fiable concernant sa fiabilité. Il faudrait pour cela plus de recul. Cependant, malgré sa jeunesse, certains propriétaires ont déjà été confrontés à des soucis de jeunesse, très agaçants.

En premier lieu, les bugs du système R-Link, comme sur l'Espace ou la Talisman, sont fréquents sur le Kadjar. Plantages, soucis de connexion Bluetooth, extinction inopinée, allumage laborieux sont parmi les aléas rencontrés. Des mises à jour sont déjà disponibles mais ne permettent pas toujours de résoudre ces bugs.

Ensuite, des bruits d'air au niveau de la portière conducteur peuvent se faire entendre. Il faut procéder à des réglages, le remplacement de la portière est même parfois préconisé. Egalement, des bruits sous le châssis ont pu être entendus (supports de câbles ou de faisceaux).

Enfin encore deux soucis irritants : le déclanchement intempestif du bip des radars de recul ou de distance à l'avant, qui ne s'arrête qu'en passant la marche arrière, et un système stop ans start capricieux qui ne fonctionne que quand il veut sur certains exemplaires.

Bref, il faut espérer que Renault se penche sérieusement sur ces défauts de début de carrière, au risque dans le cas contraire de décevoir les acheteurs, aussi bien en neuf qu'en occasion récente.

BILAN

Le Kadjar plaît, et c'est mérité au vu de ses prestations. Pas révolutionnaire, il fait cependant tout bien comme il faut. En occasion, le  choix est vaste et les prix, sans être bradés, sont tout à fait conforme à ce que l'on en attendait en termes de décote. Il faudra par contre surveiller de près les petits soucis de jeunesse déjà identifiés par les premiers propriétaires. Evidemment la garantie est là pour les résoudre mais il ne faut pas que ça traîne. Ceci mis à part, le Kadjar est bien parti pour faire une carrière honorable en seconde main, comme la plupart des modèles Renault récents.