Pour sa nouvelle A6, Audi ne garde que le nom - En direct du Mondial de l'auto 2024
Pour les visiteurs du Mondial de l’auto 2024, le stand Audi est incontournable puisque plusieurs nouveautés y sont présentes, dont l’A6 qui n’a plus rien à voir avec l’ancienne génération.
En quelque sorte, Audi fait sa révolution. Il y a tout d’abord cette nouvelle nomenclature qui indique que les autos au chiffre impair s’abreuvent au carburant fossile tandis qu’une Audi paire fonctionne aux watts.
Ainsi, cette A6 s’est totalement convertie, une première ! À la trappe les appellations TFSI ou TDI et place à l’e-tron. Sa nouvelle plateforme PPE (Premium Platform Electric) accueille une batterie de 94,9 kWh de capacité nette. Elle peut ainsi parcourir entre 648 km et 757 km selon les carrosseries (berline Sportback et break Avant) et les motorisations. Si Audi est partie d’une feuille pour sa nouvelle A6, il était toutefois inconcevable d’abandonner l’Avant.
Côté motorisation, elle doit se contenter de deux électromoteurs à son lancement : 367 ch pour la Performance et 503 ch pour la S6 (avec fonction boost à 550 ch). Les performances sont au rendez-vous puisque l’entrée de gamme abat le 0 à 100 km/h en 5,4 secondes et la S6 en 3,9 secondes. Plus tard, arriveront une version de 286 ch et une Quattro de 428 ch. Grâce à une architecture de 800V, elle peut supporter une puissance de charge de 270 kW, une très belle valeur.
Comme pour la partie technique, l’esthétique est également entièrement revue, même si le style reste reconnaissable. Si la longueur de 4,92 m est quasiment identique (- 1 cm), les proportions évoluent sensiblement, et pour cause, puisque l’A6 abandonne la malle de coffre pour un hayon. Voici pourquoi cette grande berline est une deux volumes.
On note également la calandre élargie, les optiques avant plus fines et le bandeau lumineux à l’arrière. Finalement, les changements sont moins flagrants concernant le break Avant.
Un intérieur totalement revu
Les surprises continuent en s’installant au volant. La planche de bord arbore une grande dalle numérique reprenant la forme de calandre. Elle y intègre combiné d’instrumentation de 11,9 pouces et un écran tactile de 14,5 pouces. Le passager a même droit à son propre écran de 10,5 pouces, en option. Cet aménagement est totalement inédit pour l’A6, même si l’on retrouve cette planche de bord dans l’A5 et le Q6 e-tron. À noter par ailleurs que le conducteur profite de caméras en guise de rétroviseurs dont les écrans ne sont pas idéalement placés.
Grâce à son empattement généreux (2,95 m), cette nouvelle A6 assure un bel espace à ses passagers, notamment à ceux de l’arrière qui profitent par ailleurs d’une banquette confortable.
Concernant le coffre, le volume est identique entre les deux versions banquette en place (502). Lorsque celle-ci est rabattue, la Sportback cube 1 330 litres et le break 1 440 litres.
Il reste enfin la notion de budget. Il faut compter au minimum 77 170 € pour la Sportback et 78 670 € pour l’Avant et 105 020 € pour la S5 Sportback. Cela reste cher dans l’absolu, mais bien placé face à une BMW i5 qui débute à 78 300 € avec 582 km d’autonomie. En revanche, et c’est assez rare pour être souligné, une Mercedes EQE s’avère moins onéreuse, puisque facturée à partir de 70 050 € avec 660 km d’autonomie.
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