
Les Citroen C3 Aircross et Dacia Duster cassent les prix, mais pas les prestations
La pollution persiste à Grenoble si bien que la mairie a décidé qu’un un véhicule sur quatre ne pourra pas circuler mardi dans la ville. Comment en est-on arrivé à ce résultat si précis ? Grâce au dispositif de vignettes que la métropole alpine est la première à expérimenter et que le gouvernement souhaite généraliser.
Déjà, depuis samedi dernier, les voitures de plus de 20 ans, les poids lourds et autocars antérieurs à 2001 sans distinction de motorisation ainsi que les deux-roues datant d'avant 2000, n'ont plus le droit de circuler dans les 49 communes de la métropole grenobloise, ni sur les axes autoroutiers y menant.
Demain mardi, les véhicules munis des certificats "qualité de l'air" numérotés 4 et 5 devront rester au garage. Un groupe qui concerne les voitures diesel de plus de 10 ans, poids lourds et autocars diesel immatriculés avant le 1er octobre 2009 et deux-roues immatriculés avant le 1er juillet 2004.
Au final, cela fait 26 % du parc automobile de la métropole qui sera interdit à la circulation. Pour permettre à la population ainsi mise à pied de continuer à exister, les transports en commun et les vélos en libre-service seront gratuits.
La qualité de l’air est surveillée par l’organisme Atmo Auvergne Rhône-Alpes dont l’avis porte donc à conséquence. Pourtant, c’est ce même organisme qui s’est avoué incapable d’affirmer que l'interdiction aux véhicules les plus anciens avait été efficace à Grenoble ce week-end. De même, selon les autorités locales, l'épisode en cours est essentiellement dû à la combustion, et en particulier au fait que trop de ménages utilisent encore des chauffages au bois non performants. Malgré tout, on interdit certains véhicules.
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