Plus d'infos sur l'étonnante Firefly électrique
La citadine électrique du constructeur chinois Nio affiche un design joliment travaillé mais elle se contentera de batteries très petites et s’affiche à un prix relativement élevé sur son marché domestique.

C’était l’une des surprises chinoises de la fin de l’année 2024 : une citadine électrique au design assez excentrique dévoilé par Nio, le constructeur chinois qui n’a pas encore réussi à devenir rentable. La Firefly inaugure d’ailleurs une nouvelle marque et dévoile enfin quelques informations techniques intéressantes.
L’auto mesure 4,003 mètres de long, c’est-à-dire le format d’une citadine de segment B classique (et des dimensions légèrement plus grosses que la Renault 5 E-Tech Electric). Elle possèdera un coffre avant de 92 litres et pourra emporter jusqu’à 1250 litres de bagages une fois les sièges arrière rabattus.
Une petite batterie
La Firefly utilisera des batteries LFP de 42,1 kWh de capacité, un chiffre faible dans l’absolu (c’est moins que les batteries de la Citroën ë-C3 et à peine plus que celles de la Renault 5 E-Tech dans sa version de base). Nio annonce une autonomie maximale de 420 km d’après le cycle d’homologation chinois très optimiste, qui se convertira probablement par une autonomie réelle de moins de 200 km sur autoroute. Ces batteries alimentent en énergie un moteur de 142 chevaux.
Bientôt chez nous…Mais trop chère ?
Nio confirme son intention de vendre la Firefly en Europe dès le second semestre de l’année 2025. En revanche, le prix chinois paraît assez élevé : 148 800 yuans en pré-commande, soit 18 867€. C’est bas par rapport à nos standards, mais cher pour une petite voiture électrique chinoise bénéficiant d’aides publiques très généreuses (certaines grosses berlines électriques coûtent beaucoup moins cher que ça là-bas).
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