Permis de conduire : les délais d'attente ont été réduits de 30 jours
Passer son permis de conduire est à la fois un investissement et un parcours du combattant. Pire, échouer à son premier examen revient à connaître le mythe de Sisyphe couplé avec le supplice de Tantale. La faute à des délais abyssaux pour tenter sa seconde chance. Mais tout ça c’était avant. Car le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux assure que l’on n’a plus à broyer du noir pour décrocher le carton rose. La preuve : le délai d'attente pour repasser le permis de conduire a été réduit de moitié depuis l'année dernière.
La réforme du passage du permis de conduire produit ses effets. Du moins, elle serait très visible dans le 93. Avant la réforme, les candidats de ce magnifique département attendaient plus de quatre mois entre deux tentatives d'examen. À Bobigny, le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux, en annonçant que les délais d'attente pour repasser cet examen avaient été réduits de 30 jours en moyenne. Une satisfaction qui n’a pas été affichée n’importe où mais bien lors d'une visite d'un centre "externalisé" d'examen du code, dans un local du groupe La Poste, en Seine-Saint-Denis.
Dans ce département, le délai d'attente a été divisé par deux, passant de 161 jours à 80 jours. Maintenant, il est des départements en France qui n’ont pas vu fondre aussi vite les délais. Mais la tendance est là : le délai d'attente pour une place d'examen au permis B après un échec était en moyenne de 93 jours en 2013. Il est passé à 63 jours en 2016.
Un résultat qui est mis au crédit de la réforme engagée en juin 2014 et qui a notamment acté l'externalisation de l'examen du code. Dans ce dispositif, on a aussi la réduction de l'épreuve de conduite à 32 minutes contre 35 auparavant, ce qui permet aux inspecteurs de faire passer "110 000 examens supplémentaires par an", selon le ministère. Les effectifs d'inspecteurs ont également été renforcés, et des réservistes de la police et de la gendarmerie ont été mobilisés pour faire passer l'épreuve du code.
Pour le ministre, passer le permis aujourd’hui coûte moins cher, c’est plus transparent, et ça suscite moins de découragement.
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