Nouveaux radars urbains, ce n’est pas pour tout de suite
Initialement, 300 radars urbains devaient prendre place dans nos villes durant l’année 2023. Seulement, ce déploiement ne semble plus d’actualité, pour le moment.
Il y a peu, en janvier 2023, la déléguée interministérielle à la Sécurité routière, Florence Guillaume, détaillait le « plan de route » concernant le déploiement des radars, notamment ceux situés dans les villes.
Mais le vent semble déjà tourner, puisque, d’après France Info, « la mise en service des nouveaux radars urbains, prévue d’ici fin mars dans plusieurs villes françaises, a été reportée sine die ». En expérimentation depuis 2021 à Toulouse, Marseille, Montbéliard et Montpellier, ces appareils contrôlent la vitesse et les franchissements de feux rouges, mais ne donnent pas lieu à des contraventions. Il semblerait que les phases de test doivent être prolongées pour être certain du bon fonctionnement des appareils.
La ligue contre la violence routière avance une autre raison, celui de la réforme des retraites, qui « paralyse » la décision politique.
Un radar multifonction
Ce nouveau type de radar est une arme redoutable des pouvoirs publics afin de lutter contre les infractions routières. En effet, il serait capable de flasher dans les deux sens de circulation, de distinguer les catégories de véhicules, de capter les feux rouges grillés… Il se pourrait que d’autres fonctions soient homologuées comme le franchissement de ligne blanche ou encore le non-port de la ceinture. Tôt ou tard, ces nouveaux radars finiront par pousser le long de nos rues.
La mise en place de radar pédagogique pourrait être une alternative. Son efficacité est éprouvée dans le cadre d'un abaissement de la vitesse à 30 km/h, la Métropole de Lyon a prévu d'en installer 20. Il s'agirait peut-être d'une réponse afin de concilier respect du Code de la route et grogne des automobilistes.
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