Moto GP: Turquie: Rossi et Elias, les nouveaux amis
Dire que le déroulement du Grand de Turquie n'a pas exactement comblé les espérances de Valentino Rossi relève du pur euphémisme. Un pneu arrière qui s'est effiloché et actuellement sous examen chez Michelin, et la meute du peloton qui ne s'est pas faite prier pour le manger tout cru. Des sensations rageantes pour ce Champion hors pair. Mais on a beau être Champion, on n'en est pas moins Homme, avec ses émotions.
Ainsi, Valentino, en plus de ses déboires techniques, n'a pas du tout apprécié le fait qu'Elias le dépasse virilement. D'ailleurs, le prodige de Tavullia pense qu'il s'est agi là en fait d'une agression caractérisée d'un décérébré sur-pilotant. Pas moins. Et il développe :
« Je pense que ce comportement n'est pas sportif, a déclaré le champion transalpin à la chaîne de télévision italienne Italia1. Quand je dis «non sportif », je pense même à d'autres mots que je vous laisse imaginer. Ce sont des choses qui se savent entre les pilotes. Donc maintenant, nous saurons comment nous comporter avec lui, la prochaine fois que nous le rencontrerons », a-t-il ajouté.
L'idylle entre Elias et Rossi a commencé l'an dernier sur ce même circuit, où l'Espagnol avait accroché l'Italien au départ. L'ibère l'avait reconnu et s'en était alors excusé. Il y a eu ensuite Estoril où Elias a spectaculairement dominé Rossi, ce que l'Italien avait toléré, terminant alors second dans une phase du championnat où il refaisait son retard abyssal sur Hayden. Ce qui, peut être, le rendait alors tolérant.
Là, le Doctor pensait bien gagner, et c'est plutôt l'enfer de la dégringolade au classement qu'il a rencontré. Quant à Elias, plus rapide, il faisait sa course, devait tout tenter pour ramarrer un Stoner qui fuyait en tête. Toni le dit : « J'étais plus rapide, Rossi me gênait, je devais passer ». De Puniet, plus diplomate bien qu'il ait été éjecté par l'homme à la M.1 lors du départ au Mans l'an dernier , a perdu trois secondes à chercher à le doubler, perdant le contact le groupe en lutte pour le podium.
Dans ce Grand Prix, dans toutes les catégories et dans tous les étages, les carénages se sont frottés. Personne ne s'est plaint. Rossi n'a pas apprécié la manœuvre osée d'Elias. Davide Brivio a attiré l'attention des commissaires qui ont jugé la scène virile mais correcte. Comme en son temps, un certain dépassement de Rossi sur Gibernau.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération