Moto GP: Jerez: Bilan en demi teinte chez les Français
Sentiments mitigés au lendemain de la manche de Jerez dans le camp français. Et, paradoxalement, le taux de satisfaction était inversement proportionnel à la valeur de la place conquise au classement général. Ainsi, si chez Tech'3 on était heureux de ses quatorzième et quinzième position, chez Kawasaki, l'amertume pointait après la treizième place de Randy.
Sylvain, quant à lui, ne cachait pas sa joie: "C'est un bon week-end, je fais la même place qu'au Qatar mais on a réduit l'écart avec le vainqueur de 53 à 36 secondes, sur un tracé qui ne m'a jamais beaucoup réussi. Mon pneu arrière Dunlop m'a offert un très bon grip en début de course, puis j'ai modifié la configuration du moteur pour compenser un peu la perte d'adhérence sur la fin. Mais dans l'ensemble notre pneu arrière n'a pas perdu beaucoup en performance."
Un satisfecit relayait par le boss Hervé Poncharal : "Je suis très satisfait de nos deux pilotes, car même si leur position à l'arrivée n'est pas exceptionnelle, leur rythme de course fut très intéressant. Sur ce circuit de Jerez, où d'ordinaire les écarts deviennent vite très importants, nous avons été constants durant toute l'épreuve. En étant un peu plus rapide sur les quatre ou cinq premiers tours, je pense qu'on pouvait accrocher le groupe de Barros, Capirossi et De Puniet. Je suis donc satisfait. Sylvain notamment s'est très bien comporté face à Makoto (Tamada), qui est quand même une référence."
Randy, quant à lui, était moins expansif : "Je suis plutôt bien parti, je me sentais plus rapide que les pilotes qui étaient devant moi, mais je ne voulais pas refaire la même connerie qu'au Qatar il y a 15 jours (chute), donc j'ai fait attention et je n'ai pas pris de risques inconsidérés. J'ai manqué de grip à l'accélération pendant toute la course, la moto est difficile à piloter, assez sèche dans ses réactions. C'est un ensemble, entre la moto et les pneus, et comme il y avait très peu d'écart entre les premiers, tout le week-end, ce n'était pas évident. Je suis resté dans le groupe de chasse, autour de la 10e place, mais à la fin j'ai raté une vitesse, ce qui m'a fait perdre le contact. Après, Roberts est presque tombé en panne devant moi et j'ai d couper pour l'éviter. Du coup, Capirossi, qui avait une moto plus rapide, est revenu sur moi dans le dernier tour et m'a déboîté dans le dernier bout de droit."
Quant à O.J, la parole revient à Michael Bartholemy directeur de la compétition chez Kawa : « Avec Olivier (Jacque), on ne sait pas ce qui se passe, on va rester ici pour travailler, on a prévu deux jours d'essais et s'il le faut, on restera un troisième jour, car il faut qu'on trouve la solution."
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