Moto GP - Honda: Tokyo menace au sujet des nouvelles pénalités sur le manque de fiabilité du moteur

Qu'on se le dise, le changement de règles survenu à Estoril au sujet de la pénalité attribuée à celui qui aura dépassé son allocation de moteur, soit, pour cette saison et depuis Brno, cinq pour les sept courses restantes, ne plait pas du tout aux constructeurs japonais. A commencer par Honda. Jusqu'au rendez-vous portugais, c'est le pilote qui prenait dix points de pénalité au championnat, mais depuis, ce dernier se trouve sous le coup d'une simple rétrogradation en dernière ligne du Grand Prix tandis que c'est le blason qui prendra ces dix unités dans la vue au classement général.
De prime à bord, pas de quoi heurter la logique sportive, au contraire même puisque le pilote ne paie plus au prix fort un écueil dont il est étranger. Mais les principaux intéressés, eux, en sont assez courroucés. Yamaha a ainsi fait savoir que son titre constructeur n'était finalement pas encore à célébrer puisque dix points pouvaient lui être retirés d'ici Valence si une de ses quatre motos était prise d'une épidémie de casse. Quant à Honda, où l'on en fournit six sur la grille, on crie carrément au scandale, et on menace:

« Je suis très déçu par cette nouvelle disposition » a ainsi déclaré Shuhei Nakamoto, ponte du blason ailé. « Honda est le seul constructeur à fournir six motos, nous sommes donc plus exposés que les autres à cette règle. Peut être devrions nous penser à réduire notre engagement. » Un argument qui fait froid dans le dos lorsque l'on se rappelle l'état de la grille de l'élite. Une allusion qui s'apparenterait presque à du chantage.
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