Moto GP: Et si les constructeurs faisaient les freins aux CRT ?
L'avenir du Moto GP se trouve-t-il dans le CRT ? Une question qui n'aura de cesse de se poser avec d'autant plus d'acuité que ces machines, appelées dans un premier temps à la rescousse pour compléter la grille de départ, vont réglementairement gagner en performance. Ainsi, en 2013, elles auront droit à un choix de gommes tendres spécifique fournies par Bridgestone, tandis que certaines d'entre elles étrenneront la nouvelle centrale électronique Magneti Marelli que la Dorna aimerait bien généraliser à l'ensemble des protagonistes. Une boite à puces savantes dont le patron technique de la catégorie lui-même vante déjà les mérites.
Puis, en 2014, les prototypes seront un peu plus bridés avec un réservoir réduit à 20 litres, soit un de moins qu'actuellement tandis que le capital moteur à la saison passera à cinq, au lieu de six. L'évolution semble donc inexorable. Sauf qu'il manque encore un élément, et non des moindres, pour résoudre l'équation : quid des futures motos dites « compétition client » promises par Honda et Yamaha ?
A ce stade, à part des intentions déclarées, une RC213V moins évoluée pour Honda, la location moteur-boite-électronique de la M1 pour Yamaha, rien de concret n'est à signaler. Ni la moindre échéance. Pourtant à écouter Hervé Poncharal patron de Tech3, mais aussi de l'IRTA, il y a bien anguille sous roche : « On a vu un championnat à deux vitesses, c'est vrai, mais c'est provisoire. A partir de 2014, tout devrait rentrer dans l'ordre. On aura des machines vendues par les constructeurs avec des coûts s'approchant de ceux des CRT. » Le bras de fer entre la Dorna et les constructeurs est toujours en cours.
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