Mortalité routière : seulement 5 % sur les autoroutes
Deux confirmations après la publication du bilan 2017 : l'autoroute représente une très faible partie de la mortalité routière et les accidents sur le réseau rapide sont avant tout causés par la fatigue.

L'ASFA, l'association qui regroupe les sociétés d'autoroutes, a publié son bilan annuel de la mortalité sur le réseau concédé. Avec du mauvais esprit, on se dit que c'est une manière de faire sa publicité en ce premier week-end de chassé-croisé, car elle insiste sur le fait que sur les autoroutes le niveau de sécurité est cinq fois supérieur aux autres réseaux routiers « grâce à un niveau d'entretien maintenu constamment élevé ». Encore heureux, vu les tarifs pratiqués.
L'année dernière, 166 personnes ont perdu la vie sur le réseau payant, 3 de moins qu'en 2017. Cela représente seulement 5 % de la mortalité totale. Une chose ne change pas : la somnolence et la fatigue restent la première cause des décès sur l'autoroute, représentant 1 accident mortel sur 4.
En revanche, une augmentation inquiétante du facteur « alcool, drogues, stupéfiants » a été constatée, passant de 15 à 25 % des accidents. Les hommes de moins de 35 ans sont particulièrement concernés.
Il y a du mieux du côté de l'inattention, intervenue dans 11 % des accidents, contre 16 % en 2017. L'usage des smartphones est pointé du doigt, d'autant que les conducteurs de 18 à 34 ans sont surreprésentés dans ce type d'accident. La vitesse excessive est présente pour 13 % des accidents, contre 16 % en 2017. On est donc loin du chiffre moyen souvent donné par la Sécurité Routière, de 30 %.
Dernier constat navrant : 26 % des tués sur les autoroutes n'avaient pas leur ceinture.
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