Mini Cooper SE : sportive survoltée - Vidéo en direct du salon de Francfort 2019
Manuel Cailliot , mis à jour
Promise depuis plusieurs années, la déclinaison électrique de la Mini est enfin prête, ce qui fera le bonheur des visiteurs du salon de Francfort cette année. Nommée Cooper SE, elle a un moteur de 184 ch, une batterie de 32,6 kWh et une autonomie maximale de 270 km.
C'est pour ses 60 ans que la marque a décidé de révéler son premier modèle électrique de grande série. Le parfait symbole de l'évolution du marché automobile en une décennie ! Et quel meilleur endroit que le salon de Francfort, là où la maison mère BMW est reine, pour dévoiler cette attendue nouveauté.
La Mini Cooper SE au salon de Francfort 2019
On précise de grande série, car il y a déjà eu une première Mini électrique, sur la précédente génération. Quelques centaines d'exemplaires avaient été produits, testés aux États-Unis. Ils avaient été utiles à la mise au point… de la BMW i3. Il semblait pourtant plus facile et plus logique de vendre une Mini branchée. Il aura donc fallu attendre 2019 pour cela !
Place donc à la Cooper SE. Avec ce nom, on devine la position du modèle dans la gamme de puissances. Plutôt en haut donc. L'auto reprend tout simplement le moteur de la BMW i3s qui développe 184 ch (quand la variante Cooper S essence est à 192 ch). De quoi obtenir de belles performances, avec un 0 à 100 km/h réalisé en 7,3 secondes. L'avantage ici est que le couple maximal est disponible du départ. Il faut moins de quatre secondes pour être à 60 km/h.
Côté batterie, c'est une petite déception. Pas aidée par son gabarit, la Mini doit se contenter d'une batterie de 32,6 kWh. L'autonomie maximale est de 270 km. Clairement, cette Mini sera avant tout destinée à un usage citadin. On la verra comme une deuxième voiture dans le ménage.
De série, la voiture est fournie avec un câble pour une recharge sur prise domestique. En option, Mini propose une borne Wallbox et un câble de recharge triphasé pour faire le plein sur les bornes publiques. Avec ces systèmes et une puissance maximale 11 kW, on retrouve 80 % de la charge en deux heures (100 % en 3h30). On peut faire le plein à 80 % en 35 minutes avec une borne rapide en courant continu (puissance maximale de charge de 50 kW).
Mini se veut rassurant quant au comportement, qui garde les fameuses sensations karting. Le modèle pèse 1 365 kg, soit 145 kg de plus que la Cooper S thermique. Les batteries abaissent le centre de gravité. Un point que l'on vérifiera avec attention et plaisir lors des essais.
Esthétiquement plus proche du modèle thermique qu'attendu
Petite surprise à la découverte de l'auto sur le stand de la marque : on est proche du modèle classique. Pourquoi est-ce une surprise ? Parce que le concept annonciateur, dévoilé au Salon de Francfort 2017, avait une allure bien spécifique. Il faisait par exemple l'impasse sur les protections foncées autour des roues. Le modèle de série les a gardées. Il y a bien quelques particularités, à commencer par la calandre, quasiment fermée, avec un insert jaune, la couleur des Mini branchées. Le plus visible reste les jantes inédites, au look original. Il y a quatre grosses branches, dont une qui vient englober le logo.
À l’intérieur, la nouveauté est derrière le volant : le cadran rond à aiguille laisse la place à une petite instrumentation numérique ! C'est la petite touche techno. Le reste se limite à de la personnalisation de couleurs et matières, avec par exemple le bouton de mise en route jaune. Bonne nouvelle : le volume de coffre n'a pas été impacté, il reste à 211 litres. On a vérifié, c'est bien le cas, il n'est pas plus petit que d'habitude, une bonne chose.
Les carnets de commandes sont ouverts en même temps que débute pour le public ce salon de Francfort 2019. Et le prix est déjà connu : 32 900 €, ce qui reste raisonnable face à la Cooper S thermique, qui ne bénéficie d'aucune aide à l'achat, elle.
L'instant Caradisiac : sympas chez Mini
Aussi grand soit-il, présentant toujours autant de nouveautés, le salon de Francfort ferme ses portes à 18 heures seulement en cette première journée presse de mardi 10 septembre... Et avec mon cadreur Eddy, on arrive à... 18 heures sur le stand, où les voitures commencent à être fermées les unes après les autres. Mais il nous faut traiter de ce modèle ! Chance, sans avoir besoin d'insister, on nous annonce que nous pourrons travailler après une interview prévue quelques minutes plus tard. Au final, l'interviewé est arrivé en retard, et nous avons pu travailler avant, jusqu'à 18h40 environ, sans être inquiétés. C'est franchement "smart" de leur part.
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