2. Mercedes Classe E vs BMW Série 5 (2024) - Sur la route : 1 000 km avec un plein
Les deux marques allemandes ont fait évoluer leurs 4 cylindres diesels. Chez Mercedes le 2.0 est associé à un alterno-démarreur intégré (ISG) pouvant fournir jusqu'à 17 kW et 205 Nm de couple ce qui équivaut à un boost de 23 ch en sus des 197 annoncés sur le bancs. Délivrant un couple maxi de 440 Nm, le 20d s’avère bien plein et élastique. On se retrouve à 130 km/h en un battement de cils, sans en avoir l’impression. L’ensemble étant particulièrement bien servi par une boîte automatique à 9 rapports douce et réactive.
Chez BMW, la Série 5 a également électrifié aussi son 2.0 sur le même principe en ajoutant un alternodémarreur de 11 ch, fournissant 25 Nm de couple supplémentaire. Le niveau de puissance est équivalent à celui de la Classe E mais le couple maxi est inférieur (400 Nm). Ce 2.0 s’avère aussi efficace que celui de sa concurrente mais ses accélérations et ses reprises nous ont semblées moins vitaminées.
Des consommations sur autoroute imbattables
Dans les deux cas, ces routières n’usurpent pas leur appellation offrant une autonomie et un confort de conduite sur autoroute encore et toujours imbattables. Avec un réservoir de 66 litres et une consommation moyenne à 130 km/h aux alentours des 6,9 l/100 km, la nouvelle Classe E peut aisément atteindre les 1 000 km avec un plein. C’est pratiquement la même chose au volant de la nouvelle Série 5, avalant un 6,5 l/100 km sur le même parcours. Au terme d’un parcours mixte, ajoutant une belle portion de ville et de routes secondaires, les deux allemandes sont au coude à coude et présentent une consommation moyenne aux alentours des 6 l/100 km. A cet appétit de moineau, il faudra ajouter le confort phonique de haute volée et un amortissement tout aussi performant. Mais seule la Classe E peut être meilleure dans ce domaine, car elle propose en option deux atouts maîtres en matière de trains roulants : la suspension pneumatique et les roues arrière directrices. Ces systèmes pourtant présents chez BMW sont (pour le moment) réservés aux versions hybrides et électriques. Ainsi dopée, la berline de Stuttgart affiche un équilibre enviable et une stabilité hors pair à vitesse élevée.
Le confort en ligne de mire
La nouvelle Série 5 a grandi et cela se ressent au volant. Il faudra davantage être attentif en ville. Un environnement que maîtrise mieux la Classe E, à l’empattement plus court et aux roues arrière directrices présentes sur notre version d’essai. Sur nationales et grandes départementales, ces deux routières distillent sérénité, confort et efficacité. Dans les deux cas, le gabarit, le poids et le prix n’incitent pas à explorer les limites de l’adhérence.
Ces berlines routières « à l’ancienne » sont pourtant les vitrines technologiques des deux marques (cf page équipements) offrant un niveau de sécurité active et passive parmi les meilleurs du marché. Dans les deux cas un assistant de conduite sur autoroute est présent assurant la régulation de la vitesse et le freinage en fonction du trafic, du relief et de la signalisation. Dans les deux cas le changement de voie est aussi pris en compte dans le système de conduite autonome. BMW allant plus loin dans ce domaine, la voiture anticipant les changements de direction via le regard dans le rétroviseurs.
Sur la route | Mercedes Classe E 220d AMG Line | BMW Serie 5 20d M Sport |
---|---|---|
Agrément moteur | ||
Agrément boîte | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Emissions polluantes à l'usage | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 16,4 /20 | 15,6 /20 |
Sécurité | Mercedes Classe E 220d AMG Line | BMW Serie 5 20d M Sport |
---|---|---|
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 14 /20 | 14,5 /20 |
Photos (50)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération