Mercedes Classe B restylé – Premières images de l'essai (+ impressions de conduite)
Alan Froli , mis à jour
Le monospace étoilé se refait une beauté pour mieux contrer son compatriote BMW Série 2 Active Tourer, renouvelé récemment. Au programme : un style légèrement revu, un système infodivertissement amélioré, et une micro-hybridation sur les moteurs à essence, gage de sobriété. Premières images et impressions de conduite d'une version 200d AMG Line, avant la publication de test complet le 15 février…
Éclipsés par les SUV, les monospaces se font rares sur le marché, mais le Mercedes Classe B tient bon. Il faut dire qu'entre une Classe A peu spacieuse et un GLA très coûteux, il propose un compromis intéressant aux petites familles.
Après quatre ans de carrière, cette troisième génération passe donc par la case restylage. Les retouches sont minces avec, à l'extérieur, les intérieurs d'optiques redessinées et, sur les versions d'appel, une calandre dotée d'une seule barrette horizontale, contre deux auparavant, comme sur les versions AMG Line. Le postérieur quant à lui, intègre de nouveaux feux à LED.
Mercedes Classe B restylé – Premières images de l'essai (+ impressions de conduite)
Cet essai sera à découvrir la semaine prochaine sur Caradisiac
À bord, peu de changements également : on notera surtout l'intégration de la dernière génération de système multimédia MBUX avec une commande vocale évoluée, ainsi qu'une console centrale épurée puisque le pavé tactile disparaît.
Les retouches sont minces à l'extérieur. On notera surtout la nouvelle calandre et des fonds d'optiques revus.
Sous le capot enfin, les moteurs essence de 136 et 163 ch reçoivent une micro-hybridation 48V et l'hybride rechargeable profite de puissances de charge à la hausse (jusqu'à 22 kW). Bien qu'ils n'évoluent pas, les diesels de 116 et 150 ch tiennent toujours une place importante dans la gamme. Nous avons ainsi à l'essai le plus puissant des deux.
Premières impressions de conduite…
Avec 150 ch et un couple de 320 Nm dès 1 400 tr/mn, le Classe B200 d ne semble jamais manquer de ressource et se voit parfaitement secondé par la boîte auto double embrayage à 8 rapports. L'ensemble assure un agrément de conduite élevé, d'autant que les passages de rapports sont doux, même si la transmission peut se montrer parfois hésitante quand on écrase l'accélérateur, pour dépasser par exemple. En outre, l'appétit en gazole est mesuré, avec moins de 6 l/100 km en moyenne, voire 5 l/100 km sur autoroute.
On loue par ailleurs le comportement ultra-serein du monospace avec notamment des mouvements de caisse maîtrisés et un train arrière stable en manœuvres d'urgence. On aurait toutefois apprécié un train avant plus réactif et accrocheur. Malgré quelques trépidations, la suspension travaille bien sur routes bosselées, mais les sièges apparaissent toujours trop fermes. Enfin, le Classe B reste maniable en ville avec un diamètre de braquage exemplaire, mais son pare-chocs avant proéminent a tendance à frotter sur les dos d'ânes…
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