Maxi-fiche fiabilité - Nissan Micra V : sans éclat, mais fiable

Qualités et défauts

Ce qui peut vous tenter

• Le comportement routier : l’ancienne génération était loin d’être un modèle du genre. Celle-ci, en revanche, est parfaitement recommandable. Tout d’abord, la position de conduite est plus naturelle, un gage de sécurité. Ensuite, la tenue de route a gagné en stabilité et ne craint plus les changements de cap brutaux. Si son comportement n’est pas le plus ciselé de la catégorie, il se montre rassurant.
• L'équipement : lors de sa sortie, la Micra mettait le paquet : vision à 360°, détection des piétons, alerte de franchissement de ligne, reconnaissance des panneaux… Une dotation qui lui permet d’être encore à jour malgré les années au compteur. Dans ce chapitre, la finition N-Connecta est à privilégier.
• La qualité perçue : sans atteindre les références de la catégorie, la finition a fait un sacré bond en avant. Présentation sérieuse et bien agencée, plastique moussé, ajustement correct, la Micra fait plutôt bonne impression, mais pas partout.
• L'habitabilité meilleure qu'auparavant : en grandissant de 17 cm, cette génération fait un pas de géant par rapport au précédent opus. Néanmoins, il ne faut pas s’attendre à y installer cinq adultes sans difficulté. En effet, l’espace à l’arrière est un peu décevant, tandis que le coffre (300 litres) est davantage accueillant.

Ce qui peut faire hésiter

• Un gabarit plus aussi compact : ceux qui appréciaient la Micra pour sa facilité à se faufiler en ville seront quelque peu déçus. En toute logique, l’accroissement de sa longueur à une incidence lors des manœuvres, notamment les créneaux. Auparavant considérée comme une citadine pure, elle s’est dirigée vers les polyvalentes.
• Les détails de finition : on a évoqué juste au-dessus les efforts consentis en matière de finition. Seulement, Nissan n’est pas allé jusqu’au bout de sa démarche puisque de nombreux plastiques durs sont utilisés en partie basse. Certains se révèlent sensibles aux rayures.
• Le moteur de 71 ch pour la ville : ce moteur n’est pas mauvais en soi. Il mesure son appétit et se révèle assez alerte pour évoluer en ville. Seulement, il ne faut pas le surestimer. Dans le cadre d’une utilisation polyvalente avec des parcours hors réseau urbain, il avoue vite ses limites. À acheter en tout état de cause.
• Un look plus sérieux : son design est loin d’être disgracieux ou mal proportionné. Cependant, son style rentre davantage dans le rang, et s’éloigne de l’originalité et de la jovialité des générations précédentes.

Budget

Achat / Cote :

Consommation :

Assurance :

Prix des pièces :

Entretien :

Fiabilité

Description :

Pannes lourdes ou immobilisantes :

• La Micra épargnée à ce jour : cette Nissan Micra est épargnée par les gros pépins. Les éléments importants et coûteux tels que la boîte de vitesses, le moteur ou certains périphériques comme le turbo ne posent pas de soucis.

Autres pannes ou faiblesses :

• Freinage d'urgence automatique : cela ne semble pas être un problème technique en soi. Cependant plusieurs propriétaires s'agacent de son caractère un peu trop sensible. C'est-à-dire qu'il se déclenche sans que le danger n'apparaisse immédiat.

Aspect extérieur :

• Plusieurs propriétaires se plaignent d'une peinture trop fragile, et sensible aux projections de gravillons.
• Rétroviseurs : la fonction rabattable n'est pas toujours opérationnelle, notamment lorsqu'il faut les déployer.

Finition intérieure :

• Bruits parasites : si la finition est correcte, elle ne fait pas partie des meilleures de la catégorie avec à la clé des bruits de mobilier. Par ailleurs les plastiques durs en partie basse sont assez sensibles aux rayures.

Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :

• Caméra de recul : elle ne se met pas toujours en route lors du passage de la marche arrière.
• Navigation : certains utilisateurs se plaignent du GPS, qui parfois se fige.
• Système d'infodivertissement : il n'est pas épargné par certains bugs et des lenteurs.

Rappel de rectification en concession :

• Avril 2018 : le capteur d’enrouleur de la ceinture peut ne pas fonctionner en cas de choc, avec un risque de blessure. Les modèles concernés ont été construits entre 26 septembre et le 3 octobre 2017.
• Janvier 2020 : risque de dysfonctionnement de l’airbag passager sur les modèles produits entre le 1er novembre 2016 et le 14 novembre 2017.
• Juin 2023 : il est possible que le siège conducteur présente un défaut au niveau de la glissière. Elle peut se fissurer et empêcher les ancrages de la ceinture de sécurité de fonctionner correctement. 48 000 exemplaires sont concernés.

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