Le Moto GP, ce n'est pas de la compétition au rabais. C'est ce que confirme Valentino Rossi qui parle de la présente saison qui l'amène à lutter contre l'équipier le plus coriace qu'il n'a sans doute jamais rencontré, mais aussi de l'évolution du niveau de son sport ces dernières années.
Le week-end dernier, l'avant dernière manche du championnat d'Europe de Quad-cross avait lieu sur le circuit de St Jean d'Angely. Un championnat dominé par le britannique Paul Holmes qui compte 75 points d'avance avant même ce rendez-vous. Coté français, deux pilotes seulement partaient pour la saison complète, Mathieu Ternynck et Julien Valentin.
Décidément, les dernières décisions de la Commission des Grands Prix éveillent des appétits pour un Moto GP qui peut au moins apprécier l'intérêt qu'il suscite, à défaut, pour l'instant, de se féliciter d'une grille de départ enfin digne du statut d'élite de la vitesse moto.
La 450 YZF de chez Yamaha 2009 était parfaite, c'est en tout cas ce que Yamaha disait il y a un an. A l'époque d'Everts chez Rinaldi, elle devait déjà l'être. Mais Yamaha annonce pour 2010 une 450 entièrement repensée, c'est un fait, l'échappement ne fait plus un joli coude devant le moteur mais sort vers l'arrière, l'admission se fait par l'avant.
Les deux des quatre fantastiques, pour le coup espagnols, définitivement casés, c'est sur le cas Ben Spies que se porte à présent l'intérêt du marché des transferts. Un ami Ben certes ferré chez Yamaha depuis peu, et avec un contrat de deux ans dont une entrée en Moto GP en 2011.
Marc Germain a remporté samedi son 9ème titre de champion de France d'enduro au Puy en Velay. Vu l'avance qu'il avait au championnat, il ne craignait pas grand chose sauf coup dur. Marc se livre au public qui l'encourage depuis si longtemps. Bonjour à tous !
C'est fait. Le chasseur a enfin pris son gibier dans ses filets, mais celui-ci n'a pas encore rendu grâce et l'heure de mettre fin à la partie n'a pas tout à fait sonné. Ben Spies est à présent installé en tête d'un championnat à rebondissements, devant un Noriyuki Haga qu'il a battu à la régulière lors de la première manche, mais qui a été aussi sabordé par un Anglais lors de la seconde.
Il a de nouveau été contraint de laisser filer son illustre équipier au championnat, mais il n'a lâché que cinq points qui portent néanmoins à présent son passif à trente unités, à quatre Grands Prix de la fin de saison.
Il était arrivé à Misano, circuit à un peu plus d'une vingtaine de kilomètres de son village de Tavullia, avec la haine de son erreur commise une semaine plus tôt de l'autre côté de l'Atlantique. Bévue qui avait fait fondre de moitié son avance au Championnat du Monde sur son coriace équipier et de fait rival Jorge Lorenzo tout revigoré par l'opportunité.
C'est un Colin Edwards pour le moins furieux qui a quitté le circuit de Misano après, il est vrai, s'être fait flanquer par terre par un Alex De Angelis optimiste dès les premières courbes du Grand Prix de San Marin engagées.
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