A Milan, le monde des sportives connaîtra une certaine agitation. On croyait le secteur perdu à cause de la crise et d'une législation routière hostile. Mais il faut croire que les constructeurs font de la résistance. En espérant que ce ne soit pas un baroud d'honneur.
Lorsqu'elle arrivera au prochain de Salon de Milan, elle donnera comme une impression de déjà vu. Ceci à cause d'une toile qui délivre décidément beaucoup de secrets avant l'heure, mais aussi parce que ce dernier opus de Varese joue la différence de style avant de garantir une révolution technique.
De l'autre côté des Alpes les spéculations vont bon train sur l'idée d'une entrée de Mercedes dans le capital de MV Agusta. Un serpent de mer qui navigue depuis maintenant un an mais qui pourrait bien montrer sa queue dès le prochain Salon de Milan.
On l'avait presque oublié ce nouveau modèle promis par MV Agusta au prochain Salon de Milan. La marque de Varese, il est vrai, s'était contenté d'une simple roue avec des rayons. On pensait alors à un possible custom musclé. On avait tort qu'à moitié. Car il y aura bien du muscle et la référence américaine ne sera pas niée.
Après deux jours de beau temps, c'est la pluie qui a rincé ce dimanche les concurrents du mondial Superbike à Magny-Cours. Une prestation marquée par deux Marseillaises mais teinté aussi d'une déception. Car la fête aurait pu être complète si Marco Melandri n'avait pas fait sa forte tête en refusant d'obéir, pur la seconde fois de la journée, à des consignes d'écurie.
Le deuxième jour du Superbike à Magny-Cours est à placer sous le sceau du Supersport qui a apporté l'essentiel du bonheur tricolore à domicile. Ce sont en effet une Jules Cluzel étincelant sur sa MV Agusta et un Lucas Mahias teigneux qui donne ses lettres de noblesse au championnat de France qui ont dominé leur sujet.
Qu'on se le dise. Durant les deux prochains salons qui pointent à l'horizon, MV Agusta ne fera pas banquette. La marque de Varese nous prépare aussi une surprise. Non, pas seulement l'annonce attendue de l'arrivée de AMG, soit Mercedes, dans le capital.
Lorsque Jules Cluzel est arrivé chez MV Agusta pour une saison de Supersport au sortir d'une année en Superbike passée avec Suzuki, beaucoup ont douté de la suite des événements pour notre Français. Mais dès la première course de la saison, il portait la F3 au sommet de la hiérarchie avant de ne cesser d'être un candidat pour le titre mondial.
C'est une rumeur qui se répète tellement qu'elle est entrée dans la catégorie des légendes urbaines. MV Agusta va entrer dans le giron d'un constructeur automobile. Comme son compatriote Ducati l'a fait avant lui. Avec un Allemand, Audi. D'ailleurs, c'est exactement ce schéma qu'on s'échange régulièrement en Italie sur le sort de Varese.
MV Agusta ne va pas si mal, ses ventes sont encourageantes et l'image de marque du blason revient de si loin que l'on pourrait parler de succès. Ceci dit, pour perdurer, il faut de l'argent et des capitaux. La famille Castiglioni a beau être dynamique, il lui faut trouver un puissant allié.
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