Après des qualifications désastreuses, Randy De Puniet a réussi a redressé partiellement la barre en course en glanant, à l'occasion du Grand Prix du Portugal, ses tous premiers points de la saison en Moto GP. Comme Capirossi, Pedrosa, Crutchlow ou encore Bautista, le Français revenait sur la moto après avoir fait escale à l'hôpital pour se faire soigner de vieilles blessures.
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Carmelo Ezpeleta n'en reviendrait toujours pas. Les bienfaits de sa nouvelle réglementation 2012 se feraient déjà ressentir dans son paddock au profit d'une catégorie reine à la grille de départ depuis bien trop longtemps réduite à la portion congrue.
Ce n'est pas la joie du côté de Randy De Puniet qui va aborder ce Grand Prix du Portugal à partir de la dernière ligne. Et encore, il s'en est fallu de peu que ce soit carrément de la dernière place ! Une situation que n'avait jamais connu le Français dans la catégorie reine.
On a eu le conflit Valentino Rossi et Max Biaggi et il semblerait que cette fois on puisse officialiser la guerre entre le même Rossi et Casey Stoner. Le feu couvé depuis un petit moment et c'est le Grand Prix sous la pluie de Jerez qui a été la goutte qui a fait déborder le vase.
Loris Capirossi s'est offert un petit plaisir en s'appropriant le meilleur temps de la dernière séance libre avant les qualifications du Moto GP à Estoril. Sur une piste séchante, il fallait être au bon endroit au bon moment et le vétéran Italien a été le plus futé à ce jeu là.
Le fait de course est encore dans toutes les mémoires. Dans le premier tiers d'un Grand Prix d'Espagne disputé sur la piste humide de Jerez, Valentino Rossi sonnait la charge et remontait jusqu'à la tête de la course avec sa Ducati.
Même dans ces colonnes vous n'y échapperez pas ! Les deux tourtereaux de bonne famille qui sont en train de célébrer leurs noces en toute intimité devant, dit-on, près de deux milliards de personnes accrochées à leur petite lucarne cathodique peuvent, aussi, faire l'actualité dans l'univers de la moto.
Un trail Multistrada qui sort des sentiers battus dans tous les sens du terme, un custom Diavel diabolique au premier comme au second degrés, des roadsters Monster depuis longtemps remaniés, il n'y a plus qu'à toucher à la chose sacrée sportive pour qu'à Borgo Panigale on ait fait totalement sa révolution.
L'usine souhaite du sec pour cerner sa GP11, mais le team satellite Pramac sait que pour exister, il lui faut avant tout capitaliser sur des résultats. Et il a remarqué à Jerez que ses Ducati pouvaient lui en apportés sous la pluie.
Depuis qu'il est sorti, ce diable de Diavel est mis dans toutes les situations possibles. Dragster à ses heures avec la concurrence, le voilà chez les Américains de Hells for Leather en pistard inattendu, en référence à sa vocation de custom. Mais le brêlon est une Ducati et arborer ce blason c'est assumer des gênes qui sentent bon la compétition.
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