Le mondial Superbike s'apprête à vivre son rendez-vous avec Silverstone, à l'issue duquel il entrera à son tour dans une trêve estivale qu'a déjà commencée le Moto GP depuis qu'il a quitté le site de Laguna Seca. Une échéance que le leader du championnat Carlos Checa aborde avec détermination.
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Pour être honnête, on n'attendait pas le Tchèque à pareille fête. Montré du doigt par un Casey Stoner dès la fin de la saison passée, au moment de l'annonce de son arrivée avec une Ducati financée par les subsides paternels, celui qui compte cependant une victoire en Moto 2 avait un sacré challenge à relever: montrer qu'il était digne de l'élite.
Il n'y a pas que Carlo Pernat à avoir tiré un trait sur cette saison de Moto GP pour Ducati. Gabriel Del Torchio lui-même reconnaît, au moment de faire le bilan de cette mi-saison, que 2011 est une année de transition et d'installation d'un Valentino Rossi qui n'est pas prêt de partir.
Randy De Puniet et le le team LCR se sont séparés et tous deux connaissent une saison noire. D'un côté, Lucio Cecchinello doit faire avec un Toni Elias qui n'arrive pas à rouler sur la Honda et de l'autre, on a un tricolore qui n'a marqué que quatre fois en dix courses. Le tout sur une Ducati énigmatique.
Celui qui s'exprime ainsi sur GPOne n'est autre que Carlo Pernat, incontournable du paddock et proche d'un Loris Capirossi qui n'a pas à se réjouir de se retrouvailles avec Ducati. Avec Casey Stoner, et une fois Troy Bayliss, le vétéran italien est pourtant l'un des seuls à avoir porté la Desmosedici sur la plus haute marche d'un podium de Grand Prix.
La commission d'enquête indépendante commandée par la Dorna et la FIM a donc parlé, et elle a affirmé que la situation sanitaire au Japon était suffisamment sûre pour que l'on y organise un Grand Prix de Moto GP. Le rendez-vous avec le Motegi, début octobre, aura donc lieu, et ce malgré les positions fermes de deux pilotes à ne pas s'y rendre : Casey Stoner et Jorge Lorenzo.
Les deux Ducati se sont tirés la bourre dans leur coin lors de ce Grand Prix à Laguna Seca. Avec sa GP11. 1, Valentino Rossi a contenu un teigneux Nicky Hayden qui, avec sa GP11 était dans le même rythme. Une situation qui ne s'explique pas par un quelconque bienfait de l'air du pays pour l'Américain tandis que le tracé californien n'est plus un mystère pour les ténors de la catégorie.
Voilà que l'heure des prises de responsabilité est venue pour les pilotes de Moto GP. Dès le Grand Prix de France, Marco Simoncelli, Casey Stoner et Jorge Lorenzo avaient clairement annoncé leur intention de ne pas se rendre au Japon pour un Grand Prix placé sous le signe d'un risque de radiation nucléaire important.
GP11. 1 ou GP11, c'est pratiquement le même résultat qui sort à la fin chez Ducati. Pour cette nouvelle journée en Californie, Nicky Hayden avait préféré retourner au premier modèle après avoir découvert le deuxième lors de l'après-midi du vendredi, pendant la seconde séance d'essai libre.
C'est la grosse tuile pour un Randy De Puniet qui commençait à peine à reprendre confiance en ses capacités. Au lendemain d'un Grand Prix d'Allemagne encourageant, celui-là même qui avait été le début de ses ennuis physiques l'an passé, le Français avait favorablement entamé l'épreuve de Laguna Seca avec notamment un huitième chrono dans la dernière séance libre, qui le plaçait en leader des troupes Ducati.
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