Marché moto septembre : Honda et Yamaha en tête, BMW confirme sa bonne santé et Harley-Davidson entame sa remontée
En baisse de près de 20 % sur la période estivale 2021 par rapport à 2020, le marché moto français retrouve des couleurs en septembre 2021 avec des chiffres de ventes de véhicules neufs très légèrement inférieurs à ceux de l’année dernière (- 6,4 %). Mieux encore, les chiffres de septembre 2021 sont meilleurs que ceux de 2019, en hausse de 9,4 %.
À la faveur d’un mois de septembre plutôt clément côté météo, les chiffres du marché moto français sont encourageants. Si les ventes de véhicules neufs sont en baisse de 6,4 % en septembre 2021 par rapport à la même période l’année dernière, l’heure est malgré tout à l’optimisme pour de nombreux constructeurs.
Avec le coup de boost sur les ventes de deux-roues neufs connu à partir de l’été 2020, il semblait impossible de tenir la comparaison pour les mois de 2021. Si le constat s’est en effet vérifié dès juillet, avec des chiffres de ventes en nette baisse, le mois de septembre 2021 a, en revanche, dû rendre le sourire aux concessionnaires. Avec 16 358 immatriculations de deux-roues motorisés, hors 50 cm3, le marché moto et scooter hexagonal fait moins bien qu’en 2020, mais mieux qu’en 2019 de 9,4 %.
Leader du marché moto et scooter français, on retrouve toujours Honda tout en haut de la hiérarchie avec 3 122 véhicules neufs écoulés. Suivent Yamaha avec 2 710 unités, et la bonne surprise BMW, qui avec 1 485 ventes confirme son excellente forme du moment. Tiumph, qui se félicitait il y a quelques jours du bon lancement de la Trident 660 est également à la fête avec 837 motos vendues, tandis que Kawasaki (768) est maintenant talonnée de près par KTM (725 motos écoulées). Harley-Davidson, déjà sur la pente ascendante en août dernier, continue sa remontée avec 535 ventes de véhicules neufs à la faveur de l’arrivée en concessions de la Pan America et avant même celle du Sportster S.
Des résultats globalement encourageants pour le marché moto, qui pourraient même faire de 2021 une année record. À condition que les difficultés d’acheminement et la pénurie de semi-conducteurs ne viennent pas gâcher la fête.
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