2. Les résultats de nos tests

Moteur

En observant la fiche technique de nos deux rivales, on aurait pu  penser que c’est l’Abarth qui allait prendre le dessus, or il n’en est rien. À l’usage, c’est la Swift qui se distingue. Même si elle est moins puissante (140 ch) et dispose du même couple (230 Nm), l'impression est tout autre car c’est bien la Suzuki qui se démarque avec l’impression d’avoir un moteur plus vivant. Dommage en revanche que la sonorité soit aussi discrète. Celle de l’Abarth correspond beaucoup mieux à la vocation de ce type de voitures.

Freinage

Avantage également à la Swift. Cette dernière freine fort, transfère bien malgré des suspensions plus souples. Elle s’avère donc plus efficace dans ce domaine que l’Abarth.

Tenue de route/efficacité

L’Abarth est plus sympa à conduire en raison de mouvements de caisse mieux contrôlés. L’ajout des amortisseurs Koni n’est pas étranger à cette situation. Certes, malgré son appellation « Pista », elle ne possède pas toutefois des réglages course, mais le compromis est plus que satisfaisant pour faire du circuit. Si le maintien de caisse est bon, ce n’est pas le cas de celui des sièges qui est clairement insuffisant. Ce ne sont pas de vrais baquets. Tout l’inverse de la Swift avec de très bons sièges mais elle est nettement moins tenue en suspensions donc beaucoup plus souple.

Toutefois, cela n’empêche pas la Swift d’être plus performante que sa concurrente. Pas sur le 0 à 100 km/h, exercice dans lequel l’Abarth se montre plus prompte avec 7,3 s contre 8,1 s grâce notamment à des rapports de boîte plus courts. En revanche sur un tour du circuit de la Ferté Gaucher, la Suzuki se révèle beaucoup plus efficace avec un meilleur chrono réalisé en 2’11’’62 contre 2’13’’99 pour l’Abarth 595, qui s’avère décevante dans cet exercice.

Plaisir de conduite

Dans les deux cas, on est carrément castré – frustré n’étant pas assez fort -. C’est encore plus vrai avec l’Abarth car c’est incroyable avec une voiture portant le nom de Pista de ne pas pouvoir déconnecter l’ESP. Dans la 595, on pense que l’on va monter dans une vraie voiture de sport et ce n’est pas le cas. Même constat pour la Swift qui n’est pas une voiture de sport mais qui est finalement plus homogène.