2. Les résultats de nos tests

Moteur

La première chose que l’on remarque est la sonorité, nettement plus importante à bord de l’Abarth en raison de la ligne d’échappement sport. Il faut noter aussi que le 1.4 turbo est légèrement plus puissant (+ 10 ch) mais la différence ne se sent pas trop. C’est surtout l’écart de couple qui est flagrant : 50 Nm supplémentaires au profit de l’italienne. Une sensation renforcée par la présence du turbo, qui apporte du souffle. L’Abarth prend donc l’avantage côté moteur.

Freinage

Petit avantage également à l’Abarth grâce à la présence des Brembo. Le toucher de la pédale est plus agréable sur l’italienne, que sur la japonaise, où la pédale a tendance à s’évanouir plus rapidement.

Efficacité/tenue de route

Domination ici de l’Abarth. Ce n’est pas dans le grip mécanique que la différence se fait car il s’agit de la même plate-forme. La seule différence réside dans les amortisseurs, qui apportent un meilleur contrôle de la voiture  lors de l’entrée en virage. Grâce aux Bilstein de la 124, on conduit une voiture plus progressive avec des basses vitesses mieux maîtrisées et donc une voiture qui se met moins vite sur l’angle.

Nos deux modèles proposent par ailleurs une très bonne position de conduite avec un levier de vitesses très précis et extrêmement bien guidé. Seul regret, le volant n’est pas réglable en hauteur. Il faut aussi signaler leur légèreté avec des poids respectifs de 1 015 kg pour la Mazda et 1 065 kg pour l’Abarth.

Plaisir de conduite

Les éléments évoqués dans les chapitres précédents vont dans le sens du plaisir de conduite procuré par l'Abarth. Victoire donc de cette dernière car toutes les petites améliorations qui ont été apportées permettent d’avoir une voiture plus aboutie que la Mazda, qui demeure, il faut le signaler, une voiture très joueuse.