Les BMW électriques sont totalement à contre-courant du marché
Le groupe BMW est en forme depuis le début de l’année, notamment en ce qui concerne les modèles électriques dont les ventes ont augmenté de près de 25 % !
Pour beaucoup de constructeurs, l’électrification de leur gamme est loin d’être la panacée. Tesla a connu au premier trimestre 2024 une chute de 55 % de son bénéfice net, et le contexte est actuellement difficile avec des ventes de voitures électriques décevantes.
Certains décident même d’investir massivement dans les moteurs thermiques à l’image de Volkswagen qui injecte quelque 60 milliards dans ce secteur ou Mercedes qui met sur la table pas moins de 14 milliards.
En revanche du côté du groupe BMW, les dirigeants ont de quoi avoir le sourire : « au cours des six premiers mois de l’année, nous avons constaté une croissance à deux chiffres de nos véhicules entièrement électriques et de nos modèles du segment haut de gamme » se félicite Jochen Goller, membre du conseil d’administration.
Et pour cause, le groupe enregistre une très forte progression des ventes de VE : + 24,6 % avec 190 622 unités écoulées. Les modèles hybrides et hybrides rechargeables ne sont pas à plaindre non plus avec + 9,6 % (269 065 unités).
L’Europe et les États-Unis dans le vert
Bmw peut dire merci à la Série 7 (plus récente que ses rivales Mercedes Classe S et Audi A8) avec une croissance de 22 % depuis le début de l’année, mais aussi à la progression des i4, iX3 et iX1. Et pour ne rien gâcher, les modèles frappés du M de Motorsport enregistrent une hausse de 5,1 % (99 517 exemplaires). En plus de bien écouler ses voitures "à pile", la Série 7 et les modèles M sont source de marges confortables.
Au niveau global, le groupe reste stable avec une légère régression de 0,1 % (1 213 359 unités). Dans le détail, seule BMW progresse (+ 2,3 %) tandis que Mini (- 18,7 %) et Rolls-Royce (- 11,4 %) font grise mine.
C’est en Europe et en Amérique que les marchés sont les plus porteurs avec respectivement + 2,6 % et +2,1 % (+1,5 % uniquement pour les États-Unis). À l’opposé, l’Allemagne (- 3,3 %), l’Asie (-3,6 %) et surtout la Chine (- 4,2 %) ne font pas favorables depuis le début de l’année.
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