Le partage, avenir de la mobilité urbaine ?
En Europe, le nombre de trajets en véhicules partagés a connu une hausse de 76% entre 2020 et 2021.
La mobilité partagée, tendance en hausse? C’est ce que laisse entendre la dernière édition du baromètre européen établi par fluctuo, spécialiste européen des données sur les services de mobilité partagée.
Celui-ci montre que la flotte de véhicules partagés (voitures, scooters, vélos et trottinettes) a crû de 76% entre le dernier trimestre 2020 et la même période un an plus tard.
La mobilité partagée a représenté l’an dernier quelques 200 millions de trajets à travers l’Europe, tandis qu’environ 1,2 milliards d’euros ont été investis dans le secteur.
En France, la locomotive est logiquement Paris, qui compte 21 opérateurs représentant une flotte de 50 000 véhicules en tous genres. Pour 10 000 habitants, on y dénombre ainsi 12 voitures, 15 scooters, 35 trottinettes et une soixantaine de vélos.
Julien Chamussy, PDG de Fluctuo,se dit impressionné en constatant le niveau de croissance de ce marché à travers le Vieux Continent : « Penser que nous voyons les usagers doubler sur certains marchés, même pendant l’hiver, est un véritable signe que la mobilité partagée n’est plus une phase ou une sorte de gadget, c’est un élément fondamental du fonctionnement des villes européennes. »
Au-delà des 16 grandes zones urbaines qui font l’objet de l’étude, on voit aussi apparaître en zone rurale des voitures électriques partagées en libre-service à disposition des habitants.
Il n’existe pas de statistiques officielles sur leur nombre, dans la mesure où ce système est généralement mis en place à la seule initiative des mairies concernées. Mais cela montre à quel point l’automobile, si souvent décriée, reste indispensable à la vie quotidienne de tous. Quelle que soit la façon de la posséder et de l’utiliser.
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