2. Le millésime 2011.
Remise en place en 2009 par Bill et ses acolytes du Moto Club Meymacois, cette concentration mythique a tout de suite été un succès. Seule la météo, un peu trop clémente au goût des organisateurs, est venue "simplifier" la vie des participants.
Après deux éditions où la température était descendue largement en dessous de zéro, c'est un peu de pluie qui s'est invité à la fête. Rien de bien méchant puisque les différents moyens prévus pour aider les équipages à sortir du terrain le dimanche matin (tracteurs, 4X4, quads...) n'auront même pas eu le temps de chauffer. C'est qu'accueillir près de 3 000 motards le temps d'un week-end, cela ne s'improvise pas. Mais la machine est bien huilée et tout s'est passé comme sur des roulettes.
Après avoir retiré le laissez-passer à la salle de Meymac, il ne restait plus que quelques kilomètres à parcourir pour rejoindre le terrain à proximité du petit bourg de Millevaches, à près de 1 000 mètres d'altitude. Plantage de la tente puis corvée de bois (mis gratuitement à la disposition des participants) histoire de faire chauffer la marmite. Une bonne flambée permettra aussi de passer la soirée autour d'un (ou plusieurs, c'est selon...) verre en refaisant le monde.
L'après-midi sera mise à profit pour faire le tour du campement histoire de voir quelques spécimens roulants pas toujours bien identifiés. Ici, pas de sectarisme; on trouve vraiment de tout, et tout ce petit monde se côtoie dans la plus grande fraternité. Side-cars, solos, trikes, tous les genres et tous les types de motos sont présents. J'ai été particulièrement surpris par le nombre d'Harley et d'Oural présents.
Pour ces derniers, je serai curieux de savoir combien de machines ont été vendues en France (si l'ami Dan lit ces lignes, il pourra peut-être nous renseigner), mais ils avaient dû tous se donner rendez-vous "aux Millevaches".
Ce sera aussi l'occasion de retrouver quelques connaissances perdues de vue depuis des lustres, comme mon pote Eric qui rencontrera un copain de son Nord natal qu'il n'avait pas revu depuis plus de vingt ans. C'est aussi ça la magie des hivernales.
Difficile à raconter, impossible à expliquer ce qui pousse plusieurs milliers de motards à parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour se retrouver, le temps d'un week end, au cœur de la France profonde dans un champ sans aucun confort. Mais ce qui est sûr, c'est qu'il faut vivre ça au moins une fois dans sa vie de motard, histoire de ne pas mourir idiot...
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