Le marché entreprise va de mal en pis, l’électrique de mieux en mieux
Avec la chute vertigineuse des immatriculations en juin, le marché entreprise continue son abyssale plongée et enregistre un dixième mois de baisse consécutif. Dans le marasme ambiant, les ventes électriques continuent de progresser.

Le marché entreprise continue de décroître avec une chute des immatriculations vertigineuse de -22,3 % (67 671 VP + VUL) sur le seul mois de juin, selon les données AAA data compilée par l’Arval Mobility Observatory.
Par Type de véhicules, les VP reculent de -19,1 % (41 537 unités), tandis que les VUL plongent de -26,9 % (26 134 unités).
Coup de froid en juin
Sur le mois juin, les immatriculations reculent de 12,5 % à fin juin (360 318 VP + VUL) contre 8,7 % pour l’ensemble des immatriculations. Seuls les véhicules 100 % électrique sont en hausse.
Les immatriculations de BEV (+30,2 % à 10 915 unités) évitent au marché de totalement disjoncter. Tous les autres types de motorisations sont en baisse, y compris l’hybride simple dont les immatriculations fléchissent (-0,7 %, 17 839 unités).
L'électrique porte le marché depuis janvier
Depuis janvier le marché des flottes souffre davantage que le marché global. Depuis le début d’année le marché B2B s’enfonce toujours plus dans le rouge.
Les hybrides simples et full électrique soutiennent les immatriculations B2B. Depuis janvier, les immatriculations des modèles 100 % électriques augmentent de +31,82 % (58 689 unités VP + VUL) et accaparent 16,3 % du marché entreprise.
Malgré un mois de juin pâlot (-0,7 %), l’hybride simple voit ses immatriculations bondir de 28 % sur le semestre (106 550 VP + VUL). Fin juin ils représentent 29,6 % du marché B2B. De leur côté, les modèles 100 % électriques augmentent de +31,82 % à 58 689 unités (VP + VUL) sur le premier semestre.
Une tendance qui résulte toujours du manque de visibilité fiscale subi par les entreprises ces derniers mois, mais également par les incertitudes sur la fin des ZFE.
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