Le gouvernement refuse (pour l'instant) de taxer les lourdes voitures électriques
Le gouvernement prévoit de durcir le malus au poids en 2024 pour les voitures thermiques, mais il laissera un sursis aux véhicules électriques et hybrides les plus lourds.
Comme annoncé par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire lors d’une audition récente devant le Sénat, le gouvernement français va bien durcir les règles du malus écologique en 2024. Les critères de la taxation à la masse, concernant actuellement tous les véhicules thermiques pesant plus de 1 800 kilos sur la balance, seront revus pour pénaliser des modèles plus légers. Mais contrairement à ce qui a été évoqué ces jours derniers, les automobiles hybrides rechargeables et électriques seront épargnées par ce nouveau barème l’année prochaine.
C’est ce que vient de préciser le ministre délégué chargé des Transports Clément Beaune au micro de la radio RTL ce dimanche, affirmant qu’il s’agit « d’une période de transition » et que ces véhicules doivent pour le moment y échapper. Mais il laisse entendre que cette période de transition débouchera bien sur une taxation à la masse des véhicules électriques les plus lourds : « il faut qu’on développe le véhicule électrique en France et dans le reste de l’Europe en privilégiant les modèles petits, pas chers et légers », précise-t-il. « C’est le sens de l’histoire de considérer ces critères de poids », ajoute-t-il.
Un simple répit
Il y a donc de fortes chances pour que le malus au poids concerne à moyen terme les véhicules électriques les plus lourds (ainsi que les modèles hybrides rechargeables), possiblement avec un seuil de déclenchement tout de même plus élevé que celui des véhicules thermiques. Reste à connaître les règles précises du malus écologique de 2024, qui devraient également durcir la grille liée aux émissions de CO2. Rappelons que le maximum est actuellement de 50 000€ pour les voitures rejetant plus de 225 g/km.
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