Le GIGN s'intéresse même à votre ceinture de sécurité
Le non-port de la ceinture de sécurité est un phénomène préoccupant, notamment chez une population jeune. Les pouvoirs publics en appellent donc au GIGN dans une campagne vidéo.

Malgré les alertes sonores et visuelles dont sont désormais équipées la plupart des voitures, le non-port de la ceinture de sécurité demeure un sujet de préoccupation pour les pouvoirs publics. La Sécurité routière rappelle ainsi qu’en 2024, "les 328 personnes tuées dans des véhicules de tourisme (VT), véhicules utilitaires (VU), poids lourds (PL), autocars ou voiturettes ne portaient pas leur ceinture, soit 22 % des personnes tuées dans ces véhicules." Et d’ajouter que "36 % des conducteurs alcoolisés tués ne portaient pas la ceinture, contre 13 % quand le conducteur n’est pas alcoolisé." Et chez les passagers de voiture tués, 41% des 14-17 ans, 38 % des 18-24 ans et 37 % des 25-34 ans ne portaient pas la ceinture. Aussi contre-intuitif que cela paraisse, le fait de boucler sa ceinture n’est donc pas un reflexe acquis pour la population jeune.
Pour tenter d’y remédier, les pouvoirs publics mettent des gendarmes un peu spéciaux à contribution: c’est en effet le Groupement d’Intervention de la Gendarmerie nationale, le fameux GIGN, qui se voit convoqué pour expliquer à quel point il est vital de boucler sa ceinture, même quand le temps est compté. Deux vidéos ont été tournées et mises en ligne sur le compte YouTube de la Sécurité routière, et c’est la version longue qui accompagne cet article.

Il est vrai que rares sont les métiers où l’on est aussi "à la seconde près" que peut l’être ce corps d’élite quand il part en mission ? "Une intervention d’urgence, c’est une guerre contre le temps. Chaque seconde va compter parce que chaque seconde, c’est une vie qui potentiellement sera sauvée", explique le général de division Ghislain Réty, à la tête du GIGN. "On va rouler plus vite que la vitesse autorisée, pour autant nos militaires sont très bien formés […] et ce qui est sûr, c’est qu’ils portent toujours la ceinture parce qu’il est capital d’arriver sur la mission et de n’avoir aucun blessé sur la route. La ceinture, c’est l’assurance-vie qui va nous permettre d’arriver sur place […] Ce serait une aberration que de ne pas porter cette ceinture." Question : les super-gendarmes pourraient-ils se verbaliser les uns et les autres en cas de manquement ? L’enquête est ouverte.
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